« **6 Underground** » est un très bon film d’action disposant d’une histoire basique, d’une intrigue simple, mais d’un développement à couper le souffle. Le rythme est très dynamique, le récit est fluide et la narration fait appel à plusieurs flashbacks. La photographie est vaste basée sur une grande variété de sites, de décors, d’ambiances. La bande originale est très sympathique et le montage offre beaucoup de peps à un film déjà très énergique. La distribution offre de très bonnes prestations. **Mélanie Laurent** et **Adria Arjona** apportent du charme au service de personnage redoutable, **Manuel Garcia-Rulfo** a des faux airs d’**Antonio Banderas** alors **Corey Hawkins** arbore un look à la **Jamie Foxx**. À travers la lecture des nombreuses critiques négatives, je me demande toujours s’il n’y a pas une nouvelle pathologie que je nommerais Netflixophobie. À croire que la critique professionnelle, mais pas que, ne s’extasie plus que pour des films de genre. « **6 Underground** » est exactement ce que je veux voir comme film. Un pur divertissement. La masturbation intellectuelle me fatigue profondément. Suivre la vie de Monsieur tout le monde, les difficultés pour finir ses fins de mois, la crise de la quarantaine, ne m’intéresse pas. Je n’ai pas besoin d’aller au cinéma pour me plonger dans la vie d’un autre, la mienne me suffit amplement. Je regarde un film pour me distraire, pour me changer les idées, pour m’amuser. Découvrir la vie d’un chômeur, d’un sans-abri ou d’un migrant n’a rien de divertissant. Je peux prendre conscience de la misère humaine en regardant des reportages ou des documentaires voire même en observant les gens qui vivent autour de moi. Le **Netflix** bashing systématique sous prétexte que ce n’est pas du « vrai » cinéma, c’est de la grosse connerie. Ainsi, donc si vous êtes fan de film d’action, de séquences spectaculaires et des cascades impressionnantes, « **6 Underground** » est fait pour vous.