En 1942, contraint de quitter la France occupée, Valentin, qui, en temps de paix était horticulteur, s’est installé en Afrique du Nord où il est devenu trafiquant d’armes. C’est ainsi qu’une nuit, au large de la Libye, il repêche un jeune officier anglais, Basil, dont l’avion a été abattu. De retour sur la côte, arrêtés par la police militaire italienne, Valentin et Basil réussissent à s’échapper aidés par Lorène, la femme du Consul de Suisse. Leur fuite les entraine de plus en plus loin dans le désert du Sud tandis que les deux hommes tombent amoureux de Lorène…
Damouré, qui dirige à Ayorou (Niger) avec Lam et Illo la société d'import-export Petit à petit décide de construire un « grand Building » dans son village. Il part à Paris pour voir « comment on peut vivre dans des maisons à étages ». Dans la capitale, il découvre les curieuses façons de vivre et de penser des Parisiens qu'il décrit dans des « Lettres persanes » envoyées régulièrement à ces compagnons, jusqu'à ce que ceux-ci, le croyant devenu fou, envoient Lam le rejoindre pour se rendre compte sur place...
À Paris, Madame Claude a créé et dirige un réseau de Call Girls qui « exercent » leurs talents pour de hauts dignitaires et fonctionnaires du gouvernement. Certains d'entre eux vont subir un chantage, car David, photographe de métier, possède des images de ces messieurs et dames dans des situations compromettantes.
Le Dr Rao, un vétérinaire, est envoyé dans un petit village du Gujerat pour mettre sur pied une coopérative laitière. Mais les « étrangers venus de la ville » inquiètent fortement Mishraji, qui payait une misère pour le lait des habitants du village, et cela depuis des années. Le Dr Rao fait appel à l’aide de la communauté des intouchables locaux et compte sur l’appui du chef du village, qui avait demandé au gouvernement de créer une coopérative parce qu’il espérait, en tant que président, en tirer un avantage politique, Rao donnant la préférence à Moti, un intouchable, le chef du village s’allie à Mishraji, et ceux-ci tentent désormais de saboter le projet. Rao s’assure ensuite l’aide d’un intouchable farouche, Bhola, qui tentera avec Moti de faire renaître la coopérative de ses cendres après que Mishraji aura mis le feu aux pauvres maisons des intouchables pour les dépouiller de leurs terres.
Dans l'ex Congo Belge de redoutables rebelles s'en prennent à la communauté des gentils coopérants qui aiment sincèrement l'Afrique. Quand il faut il faut, et la France envoie ses légionnaires pour arrêter le bain de sang. Logistique impeccable. Efficace.
Charlie, la quarantaine, rencontre en sortant de l’agence pour l’emploi deux cousines inséparables et délurées de 20 ans, Guislaine et Josyane, elles aussi à la recherche d’un travail après s’être fait toutes les deux licenciées. La discussion entamée sur le trottoir se poursuit au café. Les deux filles ayant pris connaissance que Charlie faisait autrefois les marchés en plein air, le poussent à reprendre cette activité en se proposant de l’aider. Les marchés ne font plus légion en région parisienne à cause de la multiplication des grandes surfaces, ils décident d’aller faire une tournée en province pour vendre des toiles cirées. Les voilà partis à parcourir les routes de France. Les affaires vont bon train, le trio s’entend à merveille, mais la rencontre avec un autre marchand, Tony, va faire éclater le groupe car Josyane en tombe amoureuse...
Serge Mouret, le jeune curé d'un petit village, se heurte au frère Archangias, véritable monument de fanatisme. Épuisé, Mouret tombe malade et son médecin le fait transporter au Paradou, où il sera soigné par la belle Albine. Amnésique, l'abbé qui a oublié jusqu'à ses vœux, tombe amoureux de la jeune femme.
Une jeune doctoresse pleine d'avenir s'installe dans un village de Sicile. Sensibles aux attraits de la jeune femme, les hommes du crû sont prêts à tout pour passer un moment avec elle. Libérée et très disponible, la doctoresse sème bientôt le trouble dans le village, provoquant la jalousie des autres femmes... La fièvre monte chez les patients et c'est plutôt bon signe.
"Le 30 décembre 1975, après avoir vu sur Antenne 2 l'émission de Bernard Pivot intitulée "L'Année de la femme, ouf ... c'est fini", nous avons éprouvé le besoin immense d'exprimer notre point de vue, de répondre ..." Les réalisatrices. Film issu des fonds du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir.