Pourquoi sommes-nous à ce point obsédés par la croissance économique ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le PIB (produit intérieur brut) est devenu l'indicateur suprême du capitalisme. Pour les États et les institutions financières, dans les salles de marché et la direction des entreprises, la quête de croissance économique s'impose comme une obsession. Afin d'assurer la prospérité des populations, il n'y aurait pas d'autre alternative que de produire toujours plus de biens et de services, quel que soit le prix à payer au niveau social ou environnemental.
La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison. Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les États-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.
Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.
Michael Moore relate la suppression de 30 000 emplois dans les usines General Motors dans sa ville natale, Flint dans le Michigan, et leurs conséquences sur la population.
Michael Moore revient sur la question qu'il a examinée tout au long de sa carrière : l'impact désastreux de la domination des entreprises sur la vie quotidienne des Américains (et, par défaut, sur le reste du monde). Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".
Collapse retrace le parcours de Michael Ruppert, un officier de police devenu journaliste indépendant. Il avait prédit la crise financière actuelle dans sa newsletter, From the Wilderness.
En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.
Les instantanés saisis par Lauren Greenfield en marge de l’empire américain dressent le portrait d’une culture matérialiste obsédée par les apparences. Entre voyage personnel et essai historique, le film montre le cycle de prospérité et de récession que subit l’économie mondiale, de la corruption du rêve américain et des coûts humains qu’engendrent capitalisme débridé, narcissisme et cupidité.
Ironique et sans concession, cet essai en forme de collage virtuose réalisé autour du « gourou de l’antimondialisation » John Zerzan, dénonce les dérives du libéralisme, la coercition médiatique et publicitaire, la course insensée au profit et le gâchis produit par la société de consommation. Ses paroles croisent ici celles de Berlusconi, Bush, Chirac, Poutine, Bill Gates et Fidel Castro, sur des images des manifestations de Gênes ou des dérives consuméristes (détritus, management, publicité…). Collage, manipulation des sons et des synchronisations, répétitions suggestives, montage incisif, musique dub et électro, slogans martelés… le film utilise les mêmes techniques que la publicité et les shows télévisés. Ironique à souhait, le documentaire interroge plus qu’il ne dénonce… Note: Le film a reçu le Silver Wolf Award, Festival international de documentaires d’Amsterdam.
En 1999, Andy Bichlbaum et Mike Bonanno créent un site internet parodique qui imite celui de la toute-puissante Organisation Mondiale du Commerce. Leur imitation n’est pas trop mauvaise puisque, rapidement, des gens commencent à visiter leur site sans réaliser qu’il s’agit d’une plaisanterie ! Certains n’hésitent pas à poser des questions sur la libéralisation du commerce, et nos joyeux imposteurs décident d’y répondre de leur mieux…
Ce film tente de cerner les causes principales d'une supposée corruption sociale envahissante, et d'offrir une solution. Cette dite solution n’est pas basée sur la politique, la moralité, les lois, ni aucune autre constitution, mais plutôt sur une compréhension moderne et non-superstitieuse de ce que l’on est et de notre lien à la nature auquel nous appartenons. Cette œuvre préconise un nouveau système social adapté à la connaissance moderne, notamment influencé par le travail de Jacque Fresco et du Venus Project. À la fin, le film invite à rejoindre une organisation internationale qui plaide pour la construction d'un monde durable : « le Mouvement Zeitgeist ». Le film est disponible sur Internet gratuitement et propose un système alternatif à la société actuelle fondé sur un Modèle Économique Basé sur les Ressources.
Le krach de 2008 n'a pas mis fin aux manœuvres financières peu judicieuses. Les banquiers se sont tournés vers des entreprises en Chine pour attirer les investisseurs.
Le titre Zeitgeist est une expression allemande qui veut dire « esprit du temps », en faisant allusion à l'expérience du climat culturel dominant. Le site web officiel déclare que Zeitgeist, The Movie et sa suite Zeitgeist : Addendum ont été créés sans but lucratif pour communiquer les conclusions des auteurs. Peter Joseph utilise des appuis historiques et modernes afin de montrer que ces conclusions sont censurées par les institutions sociales actuelles dominantes.
Le film se veut une déconstruction méthodique de trois grands événements ou mythes qui présideraient au fonctionnement des sociétés occidentales
Les quatre cavaliers d'aujourd'hui continuent de faire peu de cas de ceux qui en ont le moins les moyens. Les crises convergent lorsque les gouvernements, les religions et les grands économistes sont au point mort. 23 penseurs internationaux se réunissent et brisent le silence sur le fonctionnement réel du monde et sur les raisons pour lesquelles il y a encore de l'espoir dans le rétablissement d'une société morale et juste. Four Horsemen est à l'abri de la propagande médiatique, ne dénigre pas les banquiers, ne critique pas les politiciens et ne s'implique pas dans les théories du complot. Le film enflamme le débat sur la façon d'introduire un nouveau paradigme économique dans le monde qui, à l'échelle mondiale, améliorerait considérablement la qualité de vie de milliards de personnes.
Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.
Ce film met en lumière les conséquences que le fossé qui se creuse entre riches et pauvres a sur les différentes strates de la société aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Depuis cinq ans, Goldman Sachs incarne les excès et les dérives de la spéculation financière. Anatomie d'un pouvoir qui ne connaît ni frontières ni limites et menace directement les démocraties.