Ne vous demandez pas ce que votre P.D.G. peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre P.D.G.
Michael Moore revient sur la question qu'il a examinée tout au long de sa carrière : l'impact désastreux de la domination des entreprises sur la vie quotidienne des Américains (et, par défaut, sur le reste du monde). Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".
La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison. Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les États-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.
Dans les années 1980, l'économiste américain Martin Armstrong a mis au point un modèle informatique prédisant avec une redoutable précision les crises et tournants de l'économie mondiale pour les décennies à venir. En s'appuyant sur le nombre pi et des théories liées aux cycles, il a pu prévoir, entre autres, le krach d'octobre 1987, l'éclatement de la bulle Internet de 2000 ou encore la crise de 2007, et a brillamment prodigué, pendant des années, des conseils d'investissement au sein de l'entreprise Princeton Economics International. Jusqu'au jour où le FBI a surgi dans ses bureaux pour lui confisquer son matériel et l'écrouer pour douze ans, sans procès .
Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.
Michael Moore relate la suppression de 30 000 emplois dans les usines General Motors dans sa ville natale, Flint dans le Michigan, et leurs conséquences sur la population.
Collapse retrace le parcours de Michael Ruppert, un officier de police devenu journaliste indépendant. Il avait prédit la crise financière actuelle dans sa newsletter, From the Wilderness.
En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.
Les instantanés saisis par Lauren Greenfield en marge de l’empire américain dressent le portrait d’une culture matérialiste obsédée par les apparences. Entre voyage personnel et essai historique, le film montre le cycle de prospérité et de récession que subit l’économie mondiale, de la corruption du rêve américain et des coûts humains qu’engendrent capitalisme débridé, narcissisme et cupidité.
Ironique et sans concession, cet essai en forme de collage virtuose réalisé autour du « gourou de l’antimondialisation » John Zerzan, dénonce les dérives du libéralisme, la coercition médiatique et publicitaire, la course insensée au profit et le gâchis produit par la société de consommation. Ses paroles croisent ici celles de Berlusconi, Bush, Chirac, Poutine, Bill Gates et Fidel Castro, sur des images des manifestations de Gênes ou des dérives consuméristes (détritus, management, publicité…). Collage, manipulation des sons et des synchronisations, répétitions suggestives, montage incisif, musique dub et électro, slogans martelés… le film utilise les mêmes techniques que la publicité et les shows télévisés. Ironique à souhait, le documentaire interroge plus qu’il ne dénonce… Note: Le film a reçu le Silver Wolf Award, Festival international de documentaires d’Amsterdam.
Ce film tente de cerner les causes principales d'une supposée corruption sociale envahissante, et d'offrir une solution. Cette dite solution n’est pas basée sur la politique, la moralité, les lois, ni aucune autre constitution, mais plutôt sur une compréhension moderne et non-superstitieuse de ce que l’on est et de notre lien à la nature auquel nous appartenons. Cette œuvre préconise un nouveau système social adapté à la connaissance moderne, notamment influencé par le travail de Jacque Fresco et du Venus Project. À la fin, le film invite à rejoindre une organisation internationale qui plaide pour la construction d'un monde durable : « le Mouvement Zeitgeist ». Le film est disponible sur Internet gratuitement et propose un système alternatif à la société actuelle fondé sur un Modèle Économique Basé sur les Ressources.
Le titre Zeitgeist est une expression allemande qui veut dire « esprit du temps », en faisant allusion à l'expérience du climat culturel dominant. Le site web officiel déclare que Zeitgeist, The Movie et sa suite Zeitgeist : Addendum ont été créés sans but lucratif pour communiquer les conclusions des auteurs. Peter Joseph utilise des appuis historiques et modernes afin de montrer que ces conclusions sont censurées par les institutions sociales actuelles dominantes.
Le film se veut une déconstruction méthodique de trois grands événements ou mythes qui présideraient au fonctionnement des sociétés occidentales
Un immeuble de banque abandonné. Un banquier d'affaires de haut rang. Un regard inquiétant dans un monde parallèle. Rainer Voss était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’Euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les «innovations financières» qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».
Les quatre cavaliers d'aujourd'hui continuent de faire peu de cas de ceux qui en ont le moins les moyens. Les crises convergent lorsque les gouvernements, les religions et les grands économistes sont au point mort. 23 penseurs internationaux se réunissent et brisent le silence sur le fonctionnement réel du monde et sur les raisons pour lesquelles il y a encore de l'espoir dans le rétablissement d'une société morale et juste. Four Horsemen est à l'abri de la propagande médiatique, ne dénigre pas les banquiers, ne critique pas les politiciens et ne s'implique pas dans les théories du complot. Le film enflamme le débat sur la façon d'introduire un nouveau paradigme économique dans le monde qui, à l'échelle mondiale, améliorerait considérablement la qualité de vie de milliards de personnes.
À une époque où les inégalités sociales entre les riches et les pauvres n'ont jamais été aussi prononcées, l'évasion fiscale est pointée du doigt. Plusieurs experts parlent de cette réalité d'ordre mondial dont la pierre d'assise se trouve dans le quartier financier de Londres. Depuis le démantèlement de l'État-providence au courant des années 80, un flou juridique permet à des entreprises de s'enrichir en payant peu ou pas d'impôts. Une tendance qui s'est accentuée avec l'avènement de l'internet et qui menace la démocratie. Quelques citoyens proposent toutes des pistes de solutions pour contrer ce phénomène avant qu'il ne soit trop tard.
Le krach de 2008 n'a pas mis fin aux manœuvres financières peu judicieuses. Les banquiers se sont tournés vers des entreprises en Chine pour attirer les investisseurs.