**Un Classique Trop Classique** Vendredi 13 commence par une colonie de vacances réputée maudite au lac cristal sur un rythme dynamique et un début quasi parfait. Ses enchaînements de toutes beautés laissent apparaître la frayeur, puis traîne dans des images chocs super violentes. Mais la voiture ne démarre plus, le générateur non plus, c'est un classique interminable. Un dénouement extrakitsch et un final surprenant. Victime du temps, il reste culte, car c'est l'un des 1ers films à mettre le spectateur à la place du tueur, effet incroyable pour l'époque.
« **Friday the 13th** » est un bon slasher disposant d’une histoire aujourd’hui familière, d’une intrigue basique et d’un développement minimaliste. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. Ce métrage est clairement pittoresque selon les normes d’aujourd’hui, mais livre encore sa part de surprises sanglantes dans une esthétique vieille école des années 1970. La photographie joue avec les points de vue, la musique est absente sauf dans la dernière partie et le montage est basique. La distribution offre de bonnes prestations qu’on peut cependant aujourd’hui qualifier de caricaturales et **Betsy Palmer** vole la vedette à tout le monde dans les dernières 20 minutes du film avec son incarnation d’une mère meurtrière. L’ensemble est terriblement kitch mais s’avère être une pierre angulaire dans le domaine du film de type slasher…