In 1992 – 500 years after the beginning of Spain's global empire with the discovery of America – Spain proudly presented itself to the international community as a modern, developed, dynamic country through the Olympic Games in Barcelona and the Expo in Seville. But for filmmaker Luis López Carrasco (1981, Murcia), 1992 was also the year in which the regional parliament building in Cartagena was razed during furious protests against the threatened closure of various local industries. El año del descubrimiento revives this almost forgotten history in a typical Spanish bar in Cartagena, where different generations come together to drink, eat, smoke and talk. Stories from witnesses, demonstrators and strikers from back then and discussions among younger café visitors on themes such as class consciousness, the economic crisis and the role of unions percolate to the surface amidst talk of other life issues.
A Paris au début des années 1980, le mouvement skinhead venu d'Angleterre arrive en France. Ce sont principalement les skinheads nationalistes qui vont défrayer la chronique pour la décennie à venir, à coup de provocations et de crimes racistes. De nouvelles bandes se réclamant elles aussi du mouvement skinhead: les Red Warriors, les Ruddy Fox ou encore les Ducky Boys vont alors s'engager dans une véritable guérilla urbaine et auront pour principale motivation de lutter contre cette offensive fasciste et ses actes racistes, jusqu'à devenir aussi violents que ceux qu'ils combattent. On les surnommera les "chasseurs de skins".
Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.