Quand les tueurs gagnent,... Quand les tueurs deviennent des héros,...
Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson. Une plongée vertigineuse dans les abysses de l’inhumanité, une réflexion saisissante sur l’acte de tuer.
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Une famille rescapée du génocide indonésien de 1965 découvre, à travers des images tournées par Joshua Oppenheimer, la manière dont leur fils a été assassiné ainsi que l’identité des meurtriers. Adi, le plus jeune de la fratrie né juste après les massacres, est résolu à briser le tabou du silence et de la peur. Ophtalmo itinérant, il profite de ses tournées pour confronter les responsables du meurtre de son frère – une chose inimaginable dans un pays où les assassins sont encore au pouvoir. Tourné juste avant la sortie de The Act Of Killing, nominé à l’Oscar du meilleur documentaire et dont la sortie avait provoqué un choc politique en Indonésie, The Look Of Silence en est le complément indispensable. Ensemble ces deux films initient autant qu’ils portent témoignage de l’effondrement de cinquante ans de silence.
Au cœur des éruptions et des coulées de lave, Werner Herzog saisit la puissance brute des volcans et leurs liens avec les pratiques spirituelles autochtones.
Le bouton de nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
Dans le désert d'Atacama, au Chili, à trois mille mètres d'altitude, des astronomes étudient l'univers avec des télescopes parmi les plus puissants du monde car la transparence du ciel y permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. Les astronomes y scrutent notamment les galaxies les plus éloignées en quête d'une vie extraterrestre. La sécheresse du sol en fait aussi un lieu de recherches archéologiques et conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs mais aussi les ossements des victimes et disparus de la dictature militaire d'Augusto Pinochet.
Il y a tant d'images dans le monde, qu'on croit avoir tout vu. Tout pensé. Depuis des années, je cherche une image qui manque. Une photographie prise entre 1975 et 1979 par les Khmers rouges, quand ils dirigeaient le Cambodge. A elle seule, bien sûr, une image ne prouve pas le crime de masse ; mais elle donne à penser ; à méditer. A bâtir l'histoire. Je l'ai cherchée en vain dans les archives, dans les papiers, dans les campagnes de mon pays. Maintenant je sais : cette image doit manquer ; et je ne la cherchais pas - ne serait-elle pas obscène et sans signification ? Alors je la fabrique. Ce que je vous donne aujourd'hui n'est pas une image, ou la quête d'une seule image, mais l'image d'une quête : celle que permet le cinéma.
Trente ans après la sortie de son film « JFK » (1991), le cinéaste Oliver Stone passe en revue les preuves récemment déclassifiées de l'assassinat du président John F. Kennedy, qui a eu lieu à Dallas le 22 novembre 1963.
Dans ce documentaire sans concession, universitaires, militants et politiciens analysent la criminalisation des Afro-Américains et le boom des prisons aux États-Unis.
Ce film mordant nommé aux Oscars a été sacré Meilleur documentaire aux Emmys, aux BAFTA et aux NAACP Image Awards.
L'ex vice-président Al Gore se consacre à ce qu'il considère comme le but de sa vie après l'échec de l'élection présidentielle américaine de 2000. Il s'implique lui-même dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans la continuité d'une présentation exposée à travers le monde dans sa tournée surnommée « the slide show », Gore met en lumière la quasi-unanimité des scientifiques s'accordant sur le réchauffement global de la Terre, débat sur la politique et l'économie du réchauffement global, et décrit les conséquences graves que le changement du climat produira si la quantité de production humaine de gaz à effet de serre n'est pas significativement réduite dans un futur très proche.