Ce film met en lumière les conséquences que le fossé qui se creuse entre riches et pauvres a sur les différentes strates de la société aux États-Unis et au Royaume-Uni.
La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison. Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les États-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.
En 1999, Andy Bichlbaum et Mike Bonanno créent un site internet parodique qui imite celui de la toute-puissante Organisation Mondiale du Commerce. Leur imitation n’est pas trop mauvaise puisque, rapidement, des gens commencent à visiter leur site sans réaliser qu’il s’agit d’une plaisanterie ! Certains n’hésitent pas à poser des questions sur la libéralisation du commerce, et nos joyeux imposteurs décident d’y répondre de leur mieux…
China Blue dresse le portrait de Jasmine, jeune ouvrière chinoise ayant quitté sa campagne pour pouvoir travailler dans une fabrique de jeans près de Canton. Elle y témoigne, avec pudeur et sincérité, des conditions de travail qui sont les siennes dans le seul but de pouvoir fabriquer des vêtements bon marché. Ce documentaire offre un rare aperçu de la transformation rapide de la Chine et de ses conséquences. A l'opposé de l'image de travailleuses soumises, le film révèle une volonté farouche de se défendre et de résister.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90% de la production de soja du Brésil sont exportés). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
Ce film tente de cerner les causes principales d'une supposée corruption sociale envahissante, et d'offrir une solution. Cette dite solution n’est pas basée sur la politique, la moralité, les lois, ni aucune autre constitution, mais plutôt sur une compréhension moderne et non-superstitieuse de ce que l’on est et de notre lien à la nature auquel nous appartenons. Cette œuvre préconise un nouveau système social adapté à la connaissance moderne, notamment influencé par le travail de Jacque Fresco et du Venus Project. À la fin, le film invite à rejoindre une organisation internationale qui plaide pour la construction d'un monde durable : « le Mouvement Zeitgeist ». Le film est disponible sur Internet gratuitement et propose un système alternatif à la société actuelle fondé sur un Modèle Économique Basé sur les Ressources.
Le krach de 2008 n'a pas mis fin aux manœuvres financières peu judicieuses. Les banquiers se sont tournés vers des entreprises en Chine pour attirer les investisseurs.
Le titre Zeitgeist est une expression allemande qui veut dire « esprit du temps », en faisant allusion à l'expérience du climat culturel dominant. Le site web officiel déclare que Zeitgeist, The Movie et sa suite Zeitgeist : Addendum ont été créés sans but lucratif pour communiquer les conclusions des auteurs. Peter Joseph utilise des appuis historiques et modernes afin de montrer que ces conclusions sont censurées par les institutions sociales actuelles dominantes.
Le film se veut une déconstruction méthodique de trois grands événements ou mythes qui présideraient au fonctionnement des sociétés occidentales
Les quatre cavaliers d'aujourd'hui continuent de faire peu de cas de ceux qui en ont le moins les moyens. Les crises convergent lorsque les gouvernements, les religions et les grands économistes sont au point mort. 23 penseurs internationaux se réunissent et brisent le silence sur le fonctionnement réel du monde et sur les raisons pour lesquelles il y a encore de l'espoir dans le rétablissement d'une société morale et juste. Four Horsemen est à l'abri de la propagande médiatique, ne dénigre pas les banquiers, ne critique pas les politiciens et ne s'implique pas dans les théories du complot. Le film enflamme le débat sur la façon d'introduire un nouveau paradigme économique dans le monde qui, à l'échelle mondiale, améliorerait considérablement la qualité de vie de milliards de personnes.
Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le PIB (produit intérieur brut) est devenu l'indicateur suprême du capitalisme. Pour les États et les institutions financières, dans les salles de marché et la direction des entreprises, la quête de croissance économique s'impose comme une obsession. Afin d'assurer la prospérité des populations, il n'y aurait pas d'autre alternative que de produire toujours plus de biens et de services, quel que soit le prix à payer au niveau social ou environnemental.
Depuis cinq ans, Goldman Sachs incarne les excès et les dérives de la spéculation financière. Anatomie d'un pouvoir qui ne connaît ni frontières ni limites et menace directement les démocraties.
Découvrez comment la société Cambridge Analytica en est venue à incarner la face obscure des réseaux sociaux dans le sillage de l'élection présidentielle aux USA en 2016.
L'année 1945 a marqué un tournant dans l'histoire de la Grande-Bretagne. L'unité de son peuple pendant les combats de 1939-1945, et le souvenir douloureux de l'entre-deux-guerres ont conduit à l'émergence d'un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d'ordre de cette époque. Pour former la trame narrative éminemment sociopolitique de son film, le réalisateur Ken Loach a eu recours à des séquences vidéo provenant d'archives régionales et nationales britanniques, à des enregistrements sonores et à des témoignages contemporains. L'esprit de 45 entend mettre en lumière et rendre hommage à un moment-clé de l'histoire du Royaume-Uni, marqué par un sentiment de solidarité sans précédent dont l'impact a été significatif pendant de nombreuses années, et qui risque pourtant d'être redécouvert aujourd'hui.
Dans son nouveau documentaire, Michael Moore décide de s'amuser à envahir le monde pour déterminer ce que les États-Unis peuvent apprendre des autres pays.
Une captivante histoire qui explore la poursuite du « rêve chinois ». Ce documentaire d'observation présente une vision contemporaine de la Chine qui privilégie avant tout la productivité et l'innovation.