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Movie lists

Latest reviews:

Sicario (2015) Sicario (2015)
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Grand film d’action (pas comme sa suite !), intelligemment fait et magnifiquement réalisé, au cordeau et avec rythme. Ça vous prend dès le début puis ça monte en puissance, avec une violence implacable et hélas bien réelle, mais filmée sans les excès habituels des films américains. Les dilemnes de la lutte anti-drogues sont subtilement montrés à travers un personnage féminin qui sort des stéréotypes, superbement interprétée par Emily Blunt. Et puis iul y a Benicio del Toro, absolument grandiose. Un film brillant fait par un virtuose.

Le bon, la brute et le truand - The Good, the Bad and the Ugly (1966) Le bon, la brute et le truand (1966)
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« **The Good, the Bad and the Ugly** » est un excellent western disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue plaisante et d’un développement réjouissant. Le rythme alterne entre lent, très lent et balistique, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est somptueuse avec des décors naturels impressionnants. La mise en scène de **Sergio Leone** fait la part belle aux gros plans et aux scènes qui s’étirent afin de créer une tension intense. La bande originale d’**Ennio Morricone** est tout simplement cultisme alors que le montage laisse le temps d’installer le récit. La distribution offre de superbes prestations avec un **Eli Wallach** au sommet de son art, là où **Clint Eastwood** construit son mythe. Ce film est sans doute le plus grand des westerns spaghetti avec une histoire fascinante, des performances mémorables, des paysages à couple le souffle et une B.O. obsédante.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aWV

Annihilation (2018) Annihilation (2018)
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* Au premier degré le sujet est celui d'une vie extra-terrestre qui menace la terre et l'humanité. Au premier abord il s'agit d'une menace. Mais rien n'est moins sûr ... L'intérêt réside dans la forme que prend cette vie : aussi éloignée que ce que l'esprit humain peut concevoir.
* Au second degré on peut voir dans cette annihilation celle du sujet en tant que Moi, entité (fictive ?) qui ne résiste pas au grand mouvement de la vie. Il s'agit d'un questionnement sur l'identité et donc d'un point d'entrée dans la métaphysique.
* Ce film dégage donc un sentiment d'étrangeté qui ébranle nos représentations habituelles de ce que pourrait-être une vie extra-terrestre et notre sentiment d'être immuable. "Je est un autre" disait Rimbaud ...

L’homme libre - Free Guy (2021) L’homme libre (2021)
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« **Free Guy** » est un très film d’action disposant d’une histoire avec des pointes d’originalités, une intrigue captivante et un développement homogène. Le rythme est constant, le récit est fluide et la narration navigue entre le monde réel et un univers virtuel. La photographie livre son lot de scènes d’action et de couleurs vives, les effets spéciaux sont réussis et viennent parfaitement immerger le spectateur dans le monde du jeu vidéo. La bande originale est sympathique et le montage est cohérent. La distribution offre de bonnes prestations, et bien que **Ryan Reynolds** soit une tête d’affiche tout à fait à la hauteur de son statut, on peut considérer que **Jodie Comer** lui vole presque la vedette. L’ensemble remplit pleinement son objectif de divertissement et on peut donc vous le recommander sans hésiter. À voir !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-akq

L’homme libre - Free Guy (2021) L’homme libre (2021)
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Les fans de jeux vidéo aimeront ce film étant donné que l'histoire est tournée dans cette univers.
Il y a de l'humour et de l'action, bref un bon film.

Mission : Impossible 5 - La nation Rogue - Mission: Impossible - Rogue Nation (2015) Mission : Impossible 5 - La nation Rogue (2015)
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Dans le genre, il est pas mal et surpasse au moins les calamiteux derniers James Bond ! Même, Tom Cruise en remontre au piètre Daniel Craig en virilité et en cascade ! Donc une histoire farfelue et idiote mais on ne va pas voir ”Mission impossible” pour voir un film historique et réaliste ! En revanche le rythme est excellent – avec une légère baisse au milieu, le dépaysement garanti, les cascades aussi abracadabrantes que réussies. On doit féliciter l’auteur pour le sérieux de sa mise en scène, souvent bâclée dans ce genre, et l’interprétation honorable des acteurs. À noter la Suédoise Rebecca Ferguson qui tient bien l’écran, sans érotisme vulgaire, et qui paraît aussi à l’aise dans l’action que sa lointaine cousine – Sarah – dans les cours princières ! Demeure un défaut sérieux : ce n’est pas le suspense qui vous colle au siège ni les méchants qui vont vous faire faire des cauchemars !

La guerre de la planète des singes - War for the Planet of the Apes (2017) La guerre de la planète des singes (2017)
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Excellent film venant clôturer la trilogie qui est vraiment fantastique. J'ai adoré.

Docteur Strange dans le multivers de la folie - Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022) Docteur Strange dans le multivers de la folie (2022)
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**_Doctor Strange in the Multiverse of Madness_** démarre sur les chapeaux de roue et rassure en une séquence les spectateurs désireux de voir des monstres, des sorts, des combats et de la folie. Ce qui surprendra le plus les vieux fans du réalisateur est de retrouver sa signature visuelle telle qu’on l’a connu dans ses premiers films. Plans déformés et cadrages tarabiscotés se fraient un (modeste) chemin dans ce déluge numérique (parfois perfectible sur les silhouettes humaines), aboutissant ainsi à un œuvre répondant certes aux critères obligés des productions Marvel tout en la plongeant dans un bain gluant et sombre dont on ne sait jamais comment elle ressortira de cette expérience !
Le résultat est ébouriffant : comme pour le réussi **_Spider-Man No Way Home_**, on embarque dans un gigantesque manège (ou plutôt un train fantôme pour le coup !) qui nous fera passer par tout un tas d’incroyables péripéties dans des univers parallèles. Le principe du multivers est ici exploité à son maximum à travers notamment quelques séquences ahurissantes d’inventivité visuelle. **_Doctor Strange in the Multiverse of Madness_** est d’ailleurs de ce point de vue une des plus belles réussite de l’écurie Marvel Studios, le fait d’avoir choisi un réalisateur chevronné y étant sans doute pour beaucoup.
Si vous avez eu la chance de visionner l’étrange et déroutante série **_WandaVision_**, vous serez ravis de retrouver la suite incorporée dans ce long-métrage. Encore une fois, la Sorcière Rouge se montre comme le personnage le plus fascinant et complexe de l’univers Marvel grâce à une excellente composition de l’actrice Elizabeth Olsen doublée d’une bonne écriture sur la psychologie fragile de cette super-héroïne qui peut refaçonner la réalité. Sam Raimi a bien compris ce personnage et lui offre des scènes où elle apparaît terrifiante et meurtrière (certaines scènes sont stupéfiantes !) ou au contraire très touchante dans son désir d’une réalité qui lui échappe constamment. Face à elle, Doctor Strange n’a pas à rougir de son rôle tant le scénario lui permet d’étoffer différentes facettes de sa personnalité et de nous offrir de spectaculaires scènes d’action où sorcellerie et ambiance horrifique se confondent dans un maelström visuel rehaussé par la magistrale composition gothique et puissante du légendaire Danny Elfman (**_Edward aux mains d’argent_**, **_Batman returns_**…).
Evidemment, tout n’est pas parfait dans ce film et on peut s’agacer de l’inutilité de certains personnages ou du caractère artificiel de l’ensemble, mais ce serait vraiment regrettable de ne pas saluer cette 2eme tentative (après **_WandaVision_**) de proposer une approche relativement différente de l’univers cinématographique Marvel. Sam Raimi était vraiment le bon choix pour illustrer le farouche combat multidimensionnel de deux sorciers convoitant le pouvoir d’une jeune fille qui devrait encore faire parler d’elle…

Top Gun : Maverick - Top Gun: Maverick (2022) Top Gun : Maverick (2022)
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On reprend le succès des années 80, on lui rajoute les progrès technologiques (époustouflants), on garde bien sûr Tom Cruise (chapeau pour ses quarante ans de plus, peut-être un elixir de jeunesse scientologique), on arrange une histoire à peine moins nunuche que la précédente et voilà ! On a réussi (?) un blockbuster qui rapporte un « pognon de dingue » pour adolescents américains et autres. Le ballet des avions est stupéfiant, le reste frôle le ridicule et l’ennui au niveau 1000 ft. Mais le ridicule n’a jamais fait crashé les merveilleux F 14… 18… 35 de l’armée US.

Godzilla (2014) Godzilla (2014)
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« **Godzilla** » est un bon film de science-fiction disposant d’une histoire désormais familière, d’une intrigue classique et d’un développement cataclysmique. Le rythme est plutôt soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie fait appel à de nombreux effets spéciaux avec une dominante de scènes d’action de nuit. La bande originale est dynamique et le montage laisse du temps pour souffler entre deux séquences de destruction massive. La distribution offre de bonnes prestations, mais le véritable personnage reste le monstre. L’ensemble est terriblement efficace et vient défier la franchise des Transformers pour ce qui est de la casse fictive, humaine et matérielle. Nettement supérieur à la version de **Roland Emmerich** paru en 1998. À voir donc…

Une vie de bestiole - A Bug's Life (1998) Une vie de bestiole (1998)
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Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.

Le code Da Vinci - The Da Vinci Code (2006) Le code Da Vinci (2006)
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Cette adaptation consciencieuse d’un best-seller discutable s’avère un spectacle honnête quoique bancal qui vaut davantage pour les discussions de haute volée menées avec un enthousiasme communicatif par des experts passionnés (Langdon et Teabing, respectivement Tom Hanks, malheureusement assez peu charismatique, et Ian McKellen, décidément fascinant) que pour l’aspect chasse au trésor-convoité-par-d’autres qui souffre terriblement de rebondissements discutables, de situations ridicules et d’un rythme inégal.
C’est sans doute le principal problème de ce film : le scénario n’a d’intérêt que dans ce qu’il parvient à tripoter un brin l’Histoire afin d’en découvrir les dessous plus ou moins glorieux. C’est uniquement par le biais d’énigmes et de codes fondés sur le symbolisme et une solide connaissance des principaux aspects de la culture judéo-chrétienne que l’on progresse dans cette initiation forcée par les événements (la mort de dépositaires d’un savoir mystérieux pour lequel certains sont prêts à tuer). Ceux que ça intéresse, et qui se sont déjà frottés aux Templiers, à la Franc-Maçonnerie, au mythe des origines, aux fondements de la royauté sacrée ou du christianisme, au symbolisme sous toutes ses formes ou qui ont eu vent de l’affaire du Prieuré de Sion, de l’imposture de Pierre Plantard, du Trésor de Béranger Saunière ou de celui des (encore !) Templiers, tous ceux-là vont se retrouver en terrain connu : on abordera sous leurs yeux, avec des démonstrations parfois un peu naïves, incomplètes, d’autres fois plutôt efficaces et habiles, certains des mystères sur lesquels l’Histoire officielle a posé un voile bien opaque (voire qu’elle a scellé de « Sept Sceaux apocalyptiques » comme le dirait Gérard de Sède, grand spécialiste de l’investigation occulte, aujourd’hui disparu) et ce, depuis des siècles. Il y est donc question de pouvoir et de connaissance, et d’un secret ultime. Cela pourrait donc être haletant : les fondements sur lesquels reposent notre société actuelle seraient remis en cause, ou à tout le moins ébranlés.
Las ! Même si la musique remplit son office dans les moments de tension (le morceau final de la partition de Hans Zimmer, Chevaliers de Sangreal, est assez impressionnant), si Audrey Tautou se montre relativement convaincante une fois plongée dans l’aventure (elle met cependant un certain temps à se décoincer), le déroulement est abracadabrant, les personnages se sortent des pièges tendus avec une désinvolture confondante et se retrouvent poursuivis par d’autres aux desseins souvent nébuleux, plus ou moins manipulés – et nous revoilà dans la spirale du complot ourdi par des hommes de l’ombre. Qui tire les ficelles ? Le suspense-là n’a pas trop d’intérêt, de même que l’attitude de l’Opus Dei, caricaturé à mort et qui perd toute crédibilité. Du coup, on a du mal à se passionner, bien que le contenu soit suffisamment fort pour entretenir l’intérêt, surtout pour peu qu’on possède quelques rudiments : les profanes risquent de flancher sous le flot presque ininterrompu d’informations ésotériques et de références absconses ; les autres, plus curieux, alléchés par le mystère et les secrets faisant trembler jusqu’aux plus puissants, tendront l’oreille et tenteront de démêler l’écheveau. Cependant, la révélation finale demeure tellement évidente (et déjà largement spoilée sur tous les médias) qu’il ne faut même pas s’attendre à une surprise de taille.
Reste néanmoins le fait que tous les éléments soumis à l’analyse peuvent être différemment interprétés, ce que Ron Howard, le réalisateur, ne se prive pas de souligner avec un second degré étonnant et – peut-être – salvateur : Langdon, après la brillante démonstration du Lord anglais sur le tableau de la Cène, rappelle ainsi qu’on peut lui faire dire à peu près tout et son contraire ; on est loin des affirmations péremptoires de Dan Brown (l’auteur qui s’est fait son beurre sur la controverse) lequel affirmait que tout était avéré dans son ouvrage – malheureusement, les sources rapportées étaient trop peu fiables pour résister à un examen attentif. D’ailleurs, les deux érudits de notre film ne se privent pas de quelques mots d’humour qui allègent considérablement le propos, recadrant chaque fois le spectateur dans une dynamique de spectacle entre rebondissements farfelus et mystères de bon aloi. Cette façon assez subtile de se démarquer du ton catégorique du livre m’est apparue comme une bonne chose et m’a permis de mieux apprécier l’ensemble de l’œuvre.
De même, les passages en flashback, bien qu’ils aient eu tendance à appuyer le trait - notamment la scène de l’accident, qui m’a secoué – étaient plutôt réussis. L’aspect jeu de piste offrait en outre la perspective de visites de monuments attrayants. En revanche, les Français du film font peine à voir, Jean Reno nous servant un Frenchie digne de celui de Godzilla, en (presque) plus caricatural. Dommage. Quant à Paul Bettany, il campe un Silas inquiétant et plein de possibilités mais véritablement desservi par un script incompréhensible qui en fait une Némésis inutile.
Que dire enfin du produit lui-même et des débats qu’il continue à entretenir, ainsi que cette déferlante de passions qui nous amène de nouveau à nous pencher sur nos origines, à disséquer les événements les plus mystérieux de notre Histoire afin d’en tirer quelques hypothèses plus rassurantes – ou plus angoissantes encore. Que le livre (encore une fois, aux déductions très discutables et peu originales – on en trouvera un condensé dans l’Enigme sacrée qui avait eu son heure de gloire au début des années 80 et avait vu trois auteurs nous proposer des théories aussi fascinantes que saugrenues en se reposant sur des faux et les allégations de mythomanes… cf. l'article de Wikipédia) ait fait un carton n’est pas, en soi, une mauvaise chose, pour le coup : il aura relancé l’intérêt du public pour ce genre de littérature qui, même si bâtie à 90% sur des élucubrations fumeuses, nous propose une autre façon d’envisager notre quotidien.

Sonic le hérisson - Sonic the Hedgehog (2020) Sonic le hérisson (2020)
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Très bon film à voir en famille sur un grand écran de projection, j'étais un peu perplexe mis vraiment pas déçu .

Jojo - Jojo Rabbit (2019) Jojo (2019)
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Oui, nous pouvons rire de tout et de n’importe quoi. Il suffit de le faire avec justesse. « Jojo Rabbit » le prouve à travers cette comédie. Une grande partie de l’histoire repose sur l’humour, parfois noir, et sur une certaine poésie. Une vingtaine de minutes, un peu avant la fin du film, transporte le spectateur dans une ambiance plus dramatique.
Le jeune acteur, Roman Griffin Davis, incarne parfaitement le personnage principal. J’ai également apprécié le fantasque capitaine Klenzendorf, joué par Sam Rockwell.
« Jojo Rabbit » dénonce la guerre, la haine et les préjugés en poussant à l’extrême la stupidité des protagonistes et des situations.

Aliens : Le Retour - Aliens (1986) Aliens : Le Retour (1986)
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**Un Duel à la Charge Nucléaire.** Le Retour commence par le sauvetage du personnage. Une image de superproduction propulse ses détails minutieux dans l'espace et la mission rempile avec des marines jusqu'au point de contact. Des scènes magnifiques mais l'histoire traîne et sa mission patauge 1h jusqu'à l'apparition des créatures qui renouvellent la magie. La violence est extrême et la survie s'organise dans une saignante confrontation lors d'un dénouement sensationnel. Une œuvre estampillée grand public et sacrément déstabilisante face à l'original.

Tenet (2020) Tenet (2020)
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« **Tenet** » est un très bon film de science-fiction disposant d’une histoire originale, d’une intrigue basique et d’un développement hallucinant. Le rythme varie de modéré à véloce, le récit peut parfois apparaître complexe et la narration joue avec le flux du temps. La photographie est riche en lieux divers et les effets spéciaux sont impressionnants. La bande originale fait appel à des musiques classiques, modernes et électroniques. Le montage permet de jouer avec le concept du temps de manière singulière. La distribution offre de bonnes prestations et **Robert Pattinson** prend le dessus sur **John David Washington** qui livre une performance lisse, sans dimension, sans émotion. L’ensemble est particulièrement divertissant et devrait séduire un grand nombre de fans d’action.

Tenet (2020) Tenet (2020)
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un peu de **James Bond**, un peu de **Mission impossible**, une pincée de **Matrix** à la sauce **Inception** (un peu)... Nolan à fait un film pour lui, et c'est compliqué d'entrer dans cet univers foisonnant. Une deuxième (troisième?) lecture s'impose. En tout état de cause, c'est beau, c'est époustouflant, ça va vite, ça va fort, l'idée principale est intéressante, même si c'est un peu ...vertigineux. La musique trop présente m'a beaucoup perturbé, mais je pense ne reprendre une louche afin d'être sur d'avoir senti toutes les saveurs de ce film hors normes.

Froid aux yeux - Bird Box (2018) Froid aux yeux (2018)
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Ambiance pesante, histoire intriguante, une distribution hallucinante, bref, j'ai aimé ! Sandra Bullock est étonnante et porte très bien le film à elle seule. Les autres acteurs ne sont pas en reste et le jeu de chacun permet de vraiment s'immerger dans l'histoire. Des moments de stress ou d'angoisse qu'on partage pleinement avec les personnages à l'écran. Après Cargo et Bright, Netflix s'installe clairement devant les créations originales Canal.

Rapides et dangereux - The Fast and the Furious (2001) Rapides et dangereux (2001)
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De très bons acteurs et de l'action comme on les aime.

Le Batman - The Batman (2022) Le Batman (2022)
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Bon film, malgré ce que l’on pouvait craindre du choix de l’acteur, il a plutôt bien joué son rôle.
Malheureusement, il n’a pas pu échapper à la propagande mondialiste, et ses quotas raciaux ridicules, ainsi que remaniement d’histoires afin de satisfaire à des appropriations culturelles qui dans l’autre sens sont dénoncées avec force hystérie.
Dommage d’ainsi le gâcher, d’autant qu’il y avait bien d’autres personnages, réellement de couleur dans l’histoire originale, qui auraient pu être utilisés, plutôt que de noircir des blancs.

Black Widow (2021) Black Widow (2021)
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Un film d’action invraisemblable, un scénario et un casting qui parviennent à cocher toutes les cases, chaque seconde et chaque bout de pellicule transpirent les 200 millions de dollars du budget, c’est proprement ahurissant. Après une telle expérience, on ne peut que sortir transformé. Mention spéciale à la salle de cinéma qui pour une fois était silencieuse du début à la fin, ce qui fut très agréable, le personnel de salle ayant pris à cœur de venir réveiller ceux que le générique de fin n’avait pas tiré de leur torpeur. Un chef-d’œuvre du Nouveau Monde !

Vol au-dessus d'un nid de coucou - One Flew Over the Cuckoo's Nest (1975) Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975)
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Rebellion dans un hôpital psychiatrique à l'instigation d'un malade qui se révolte contre la dureté d'une infirmière.

Full Metal Jacket (1987) Full Metal Jacket (1987)
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Remarquable film en deux parties. Stanley Kubrick au sommet de son art

The Boys (2019) The Boys (2019)
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Excellente série jusqu'à la fin de la saison 3, j'ai peur qu'elle tombe dans la facilité à partir de la dernière saison (4).
A la base le concept de héros bel et bien humains - en bien comme en mal - est juste excellent, comment ne pas y avoir pensé plus tôt? Sans renier le superman gominé et propre sur lui de la bonne époque, un héro ridiculement puissant et psychopathe c'est une infini de possibilités scénaristiquement parlant.
Pour la glissade sensible qui a lieu au cours de la saison 4, je pense déjà à l'usage excessif du gore : Il fait certes partie intégrante de l'identité de la série, mais c'est la première fois que je me dis à moi même que trop c'est trop par moments.
Attention aussi aux situations absurdes et à ne pas trop insulter l'intelligence des spectateurs, je pense par exemple à l'épisode "on ice". Quel est l'intérêt de cette frénésie de décès à base de patins à glace?? ça n'a aucun sens ni aucun intérêt, et ça décrédibilise simplement la série.
Je crois que je me serai également bien passé de ce sempiternel débat américain woke/antiwoke, fascisme (de l'extrême droite) etc. Ça va encore à ce stade, mais comme précédemment, la série est sur une pente très glissante.

John Wick : Chapitre 3 - Parabellum - John Wick: Chapter 3 - Parabellum (2019) John Wick : Chapitre 3 - Parabellum (2019)
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« **John Wick: Chapter 3** » est un bon film d’action disposant d’une histoire réduite à sa plus simple expression, d’une intrigue nerveuse et d’un développement singulièrement dépouillé. Le rythme est rapide, le récit est fluide et la narration est linéaire, presque en temps réel, hormis l’escapade marocaine. La photographie est excellente, s’apparentant parfois à un clip vidéo. La bande originale est sobre et le montage bascule dans l’hystérie par endroit. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, dominé par le charisme particulier de **Keanu Reeves**, très bien soutenu par **Halle Berry** et ses deux malinois. L’ensemble est une longue, que dis-je, très longue succession de scènes d’action, certes époustouflantes, mais finalement, et comme le dit l’adage, trop d’action tue l’action, et en bout de course tout ceci n’a guère de sens. Le Chapitre 4, déjà annoncé, viendra-t-il accentuer cette spirale infernale ? Le cliffhanger de ce troisième opus le laisse clairement entrevoir…
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aCK

Aladdin (1992) Aladdin (1992)
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Un grand classique Disney, si ce n’est le plus grand! Beau, poétique, intelligent, tous les ingrédients sont là pour un résultat magique!

Monde jurassique : Le royaume déchu - Jurassic World: Fallen Kingdom (2018) Monde jurassique : Le royaume déchu (2018)
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Du bon divertissement rien de plus, mais ce n'est déjà pas mal. Le réalisateur n'a pas le talent de Steven Spielberg, mais ça reste agréable à regarder.

Dune : Première partie - Dune (2021) Dune : Première partie (2021)
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Film malheureusement plat et ennuyeux, ce qui est d’autant plus fâcheux qu’il est réellement long. Les jeux d’acteurs ne sont en rien remarquables, et les incohérences scénaristiques finissent d’achever le tableau. Il reste à espérer que ces défauts n’étaient qu’inhérents au prélude nécessaire des suites à venir, et qu’elles seront du coup incomparablement meilleures.

Orange mécanique - A Clockwork Orange (1971) Orange mécanique (1971)
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L'œuvre cinématographique comme toute œuvre de n'importe quelle autre forme d'art est régie par une combinaison de phénomènes inexprimables dont la conjonction hasardeuse mais recherchée par le créateur nous donne un petit bijou, une œuvre qui saura traverser le temps et conserver sa force première : nous faire réagir. Mais le plus sûr moyen d'atteindre ce haut degré artistique c'est encore de dépeindre l'âme humaine, de creuser dans son être pour en ressortir tout ce qu'il existe de beau et de laid, de vrai et de faux, de juste et d'injuste, de sonder toujours plus profond dans les retranchements même de la personnalité de l'être humain, cet animal au-delà de l'animal en lutte constante avec cette animalité, pour nous jeter, face à cette œuvre, dans un trouble conscient comme un coupable face à des preuves irréfutables.
Stanley Kubrick use de tout cela, travail le film jusque dans les moindres détails afin d'atteindre en triomphateur le but recherché. Il est évident que pour Stanley Kubrick l'homme est un animal malade, un être actuellement en pleine adolescence, qui lutte constamment entre ses instincts et ses idéologies : tel est, je pense, le fil conducteur du film, l'idée générale autour de laquelle vont se greffer toutes les preuves scéniques nécessaires pour étayer sa théorie. Pour cela ORANGE MECANIQUE est divisé en trois étapes importantes de l'humanité : avant la prison, la prison et le traitement après la prison.
LA PRÉHISTOIRE
Dans la première, certainement la plus réussie, Alex est un jeune homme libre pour lui l'existence ne peut se passer de sexe et d'ultra violence. C'est un être qui vit d'instinct, exactement comme l'animal. Preuve en est le premier plan du film : gros plan fixe sur le visage du héros, les traits sont agressifs, le regard vide et rempli de haine, pas la moindre émotion, on croirait voir un lion. Puis la caméra recule lentement pour nous laisser découvrir un lieu de luxure où les tables ont les formes de femmes nues, et où les boissons sous l'appellation de lait ne sont rien d'autre que des alcools : c'est dans ce lieu qu'Alex et ses drougs viennent chercher la source de leur violence, exactement comme les fauves vont s'abreuver au plan d'eau où ils savent que viendront également leurs victimes. D'abord la violence, où plutôt l'instinct de territoire, je dirai même de territoire de chasse : Alex et sa bande vont se battre contre une bande et les chasser. Deuxième point la chasse : Alex et sa bande entrent dans une maison, violent la femme, violentent le mari. Troisième point le sexe : Alex rencontre deux jeunes femmes, les emmène chez lui et copule car il ne s'agit rien d'autre à la vue de ces images rapides, lointaines et d'une froideur terrible. Quatrième point les rivalités internes au groupe pour prendre la direction, je serai tenté de dire la lutte entre les grands mâles (n'est-ce pas ce qu'on dit pour les groupes sociaux-animal). De plus comme le dit Alex, à chaque jour suffit sa peine, ils vivent au jour le jour, le passé et le futur n'existent pas, même l'argent ne les préoccupe pas (Alex le dit : si tu veux une voiture tu la voles, si tu veux manger tu prends, si tu veux une femme tu prends, etc.). Dans cette première partie Stanley Kubrick ne nous dépeint rien d'autre que l'instinct animal de l'homme, ces pulsions profondes que nous réprimons depuis des générations mais qui demeurent présentes et réelles, qui sont une part de nous même. A ce moment Alex nous apparaît comme un être abject, de la pire espèce car il agit sans intérêt, sans calcul, purement au hasard. Ainsi, pour nous impliquer, pour nous rendre complice de tout cela Stanley Kubrick filme cette violence avec de la musique classique et des chansons populaires. Pour cela je vous renvoie à la scène terrible de l'agression du vieil homme et du viol de sa femme sous un air de "chantons sous la pluie", je mets au défi quiconque l'a vue en salle de n'avoir entendu des rires pour les plus francs et de n'avoir pas soi-même considéré cela comme plus comique que dramatique. C'est ici que le réalisateur touche au génie car il a su banaliser la violence tout simplement en nous la faisant découvrir sous un travers débarrassé de toute inhibition (la musique masque l'inhibition et ne laisse qu'un acte somme tout naturel dans la nature, la reproduction où seul les plus forts ont ce privilège). Il est cependant à noter qu'alex conserve toujours une pointe d'humanité dans cette sensibilité que lui octroi l'auteur au sujet de son amour sans fin pour Ludwig van le divin. Cet amour pour la musique est peut-être une porte, une pointe de civilisation, une lueur d'espoir dans le respect qu'il porte au grand musicien : c'est un embryon d'évolution dans le plus pervers des êtres, c'est également ce qui le différencie irrémédiablement de l'animal, mais je pense que c'est certainement son point faible. Dans toute cette première partie nous avons affaire à un être heureux, épanoui, bien dans sa peau, sans aucun complexe malgré les risques qu'il encourt auprès de la justice (avouez que vous connaissez peu de monde qui soit autant que lui dégagé de toute contrainte terrestre et sociale !). Toute la symbolique du film est résumée dans la première partie par la scène centrale de la chambre d'Alex : nous y découvrons un grand poster de femme nue offerte à tous les fantasmes, un serpent symbole du Mal, la musique de Beethoven, et des statuettes d'un Christ crucifié qu'un savant montage fait danser dans une douleur muette alors que le serpent a choisi le plaisir. Tel est le monde secret d'Alex pareil aux circonvolutions complexes de son cerveau.
L’ÉDUCATION
Dans la deuxième partie Alex se retrouve en prison, lâchement vendu par ceux de sa propre bande. Pour lui tout va changer, et les murs du pénitencier ressemblent étrangement aux contraintes de notre société. Le voici confiné en un lieu, obligé à se lever à heures fixes, réprimer ses instincts pour espérer être libéré plus tôt, comme nous réprimons nos émotions pour éviter tout problème. Le film baisse d'intensité, nous y découvrons des êtres détournés des hommes déviés qui ne ressemblent plus à l'idée que l'on se fait de l'humanité. Alex devient un faux mouton, tout ce qu'on lui inculque ne le détourne nullement de ses instincts, et il demeure ce qu'il n'a jamais cessé d'être. En est-il de même pour l'humanité ? Toujours est-il que le personnage d'Alex prend une nouvelle connotation à l'œil du spectateur. Cet être qui est la personnification de nos instincts se retrouve enfermé et c'est comme si brusquement nous étions enfermés nous même, comme si Stanley Kubrick avait su capturer nos besoins et nous décevoir brusquement dans un monde terriblement ennuyeux. Pour cela il personnifie une autre de nos conceptions : la conscience. En effet le gardien chef suit Alex partout, le guide dans tous ses faits et gestes, lui hurle les ordres qui doivent motiver son comportement, il est une présence intolérable mais constante qui fait d'Alex, cet être brut, un homme comme vous et moi. Pour le spectateur le personnage d'Alex évolue radicalement. Fini le monstre assoiffé de sexe et de violence, il ne reste plus qu'un amateur de Ludwig van Beethoven persécuté par un odieux personnage en uniforme qui le transforme en un être civilisé. Ce gardien gueulard, à nos yeux, devient pire qu'Alex, on finit par lui vouer une haine réelle et c'est dans cette haine là que Stanley Kubrick touche au génie car il a su nous rendre coupable d'hypocrisie, il a su dévoiler nos instincts primaires et notre préférence à Alex. C'est parce que chacun se sent plus proche d'Alex que du gardien que le réalisateur a réussit dans l'entreprise première : l'homme est un animal malade. A travers les siècles l'homme a crée ce gardien dans son être, et chaque jour il hurle lève-toi, lave-toi, va travailler, ne touche pas cette femme, marie-toi, paye, dis merci, etc. C'est le gardien de notre humanité, il chasse Alex qui pousse en chacun de nous, cet étrange Alex qui nous séduit dans notre sommeil et nous effraie tant lorsqu'il s'exprime. Il semble cependant que ce gardien ne soit pas suffisant, il est vrai qu'à notre époque encore beaucoup de crimes monstrueux défraient la chronique et nous montrent combien il y a peu entre un être normal et ce que nous appelons le fou, ces hommes privés de gardien. Alex va subir une expérience scientifique pour lui retirer ses mauvais instincts et faire de lui un homme véritable. Il se porte volontaire dans l'unique but d'être libéré sous quinze jours. Sorti de prison Alex retrouve son air sauvage en même temps qu'il perd son gardien peu sympathique, démonstration d'un échec total au niveau de la sanction pénitentiaire, ce qui n'est pas sans nous faire réfléchir sur nos propres méthodes répressives. La deuxième partie finie donc sur cette cure médicale destinée à rendre humain un être primitif en déviant ses plaisirs en tortures. Ici le phénomène est pire que le gardien car il n'y a même plus de choix, et c'est à ce moment là que le but recherché disparaît avec les moyens, c'est à dire que l'humanité disparaît à cause des expériences mises en oeuvre à sa recherche. Alex perd à la fois son animalité et humanité, il n'est plus qu'une machine réagissant à des stimulants, sans choix.
LA RÉALITÉ
Dans la troisième partie, Alex exprime un nouveau sentiment : la pitié. Nous sommes donc passés de l'horreur au besoin et du besoin à la pitié. S'agit-il toujours du même personnage ? Ou bien s'agit-il de nous ? Stanley Kubrick a su jouer avec votre inconscient, il vous a rendu tel que vous êtes réellement, tel que nous sommes tous encore, des êtres primaires, non pas au sens péjoratif mais au sens de l'évolution de l'homme. Quelle que soit la façon dont vous avez pu réagir vous étiez entré dans le jeu car dans la troisième partie Alex est un être faible qui subit la violence d'une vengeance aveugle et terrible, celui-ci ne peut se défendre et reçoit les coups sans répondre. A cela deux réactions : il y a ceux qui détestent Alex et trouvent juste ce châtiment corporel, et les autres, ceux qui trouvent inadmissible qu'il ne puisse se défendre et donner des coups à son tour. Lequel de ces deux groupes est le plus humain ? Celui heureux de le voir souffrir ou, celui malheureux de le voir sans rendre sa souffrance ? Dans les deux cas se débat la violence, celui qui donne et reçoit, celui qui subit et fait subir, dans les deux cas nous n'avons pas plus évolué que des animaux mais nous souffrons de cette conscience. Rappelez-vous, dans la chambre d'Alex, les statuettes de Jésus crucifié symbolisaient l'être qui subissait la violence dans l'amour de ceux qui le maltraitaient ; Alex devient malgré lui ce Christ que nous ne pouvons encore accepter parce que nous réagissons plus en animal qu'en être d'esprit, nous sommes encore guidés par la chair et non par l'âme parce qu'à mesure que le temps passe nous sommes plus persuadés que la vie terrestre est l'unique alternative.
ORANGE MECANIQUE est un film terrible, certainement un des chefs-d'œuvre du cinéma. Tout d'abord il faut le voir et vous vous découvrirez, car Stanley Kubrick fait une incursion dans l'inconscient humain, je dirai dans le passé émotionnel de l'humanité pour nous emmener à une terrible conclusion : la seule différence entre l'homme et l'animal c'est l'hypocrisie. Lorsque Alex est relâché, sa souffrance est terrible, comme nous souffrons nous-mêmes dans notre vie parce que notre choix n'est pas total mais lié à tout un savoir-vivre que nous sommes obligés de respecter même si cela ne nous plaît pas vraiment. Derrière une histoire simple, filmée avec magie, Kubrick nous dépeint une tragédie non pas humaine mais spirituelle, à savoir si nous ne sommes qu'une combinaison judicieuse de cellules ou de véritables esprits pour qui la chair n'est qu'un passage éphémère et sans autre intérêt qu'une expérience enrichissante.

Tireur d'élite américain - American Sniper (2014) Tireur d'élite américain (2014)
CinePops user

Avec ce film, Bradley Cooper réalise une de ses meilleures prestations. Tout au long du film, il nous transporte dans la peau du personnage (ndlr. Chris Kyle), on ressent chaque sentiment du soldat à chaque balle tirée.
La préparation américaine pour ce genre de mission est bien mise en avant, les scènes de guerre sont filmés également au cœur de l'action, comme si on y était.
Client Eastwoord met aussi en lumière la vie post-traumatique des soldats de retour de guerre qui doivent retrouver leurs familles et redevenir des pères.
Un grand film, un grand Eastwood !