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Instinct de survie : Piégés - 47 Meters Down: Uncaged (2019) Instinct de survie : Piégés (2019)
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« **47 Meters Down: Uncaged** » est un film de requins sympathique, disposant d’une histoire avec une pointe d’originalité, d’une intrigue classique et d’un développement simple. Le rythme est cohérent avec le genre, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est très sympathique mais les scènes aquatiques font quelque peu perdre le fil dans tout ce remue-ménage. La bande originale est sobre et le montage est rationnel. La distribution offre de correctes prestations au service de personnages particulièrement plats où la quasi-totalité de ce casting sert de repas aux prédateurs affamés. L’ensemble se laisse regarder avec une certaine tension et beaucoup d’énervement quant aux réactions et attitudes de certains personnages. Reste à savoir si tout ceci est suffisamment satisfaisant pour continuer à exploiter cette franchise ?
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-ayt

Le train sifflera trois fois - High Noon (1952) Le train sifflera trois fois (1952)
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_L'histoire d'un homme trop fier pour s'enfuir_
Un matin de juin 1875 dans l'État de New Mexico. À 10.30, dans la petite bourgade de Hadleyville, le Marshall Will Kane (Gary Cooper) vient de passer l’alliance au doigt d’une jeune et jolie Quaker, Amy (Grace Kelly). Alors qu'au grand soulagement de son épouse non-violente (Grace Kelly), il doit raccrocher ses armes et rendre son insigne étoilée le soir même, Will apprend l’imminent retour en ville de Frank Miller (Ian McDonald), un bandit qu’il avait jadis arrêté et envoyé en prison pour cinq ans. Miller est en route pour Hadleyville avec la ferme intention de régler son compte à celui qui l'a conduit sous les verrous. Il doit d’ailleurs arriver par le train de midi tapante (High Noon) et trois de ses complices viennent l'attendre à la gare pour le soutenir dans sa vengeance. Alors qu'ils s'étaient néanmoins décidés à quitter Hadleyville pour ouvrir une boutique dans une bourgade voisine, le couple Kane fait demi-tour, Will ne pensant pas pouvoir commencer une nouvelle vie sans s'être débarrassé de celui dont il pense qu'il le retrouvera où qu'il aille. Malgré les supplications de sa jeune épouse, Kane est déterminé à attendre de pied ferme Miller et ses complices. Il s'emploie à recruter des hommes auprès des habitants de la ville. Mais, l'un après l'autre, chacun d'entre eux a une bonne excuse pour se dérober et refuser de lui venir en aide. C’est donc seul qu’il devra livrer le combat face aux quatre hommes. La tension et le danger s'accroissent de minute en minute...
• **Sur le film** : S’il est une chose que nous ne pouvons pas enlever au « Train sifflera trois fois », c’est d’avoir en quelque sorte adoubé le genre auquel il fait partie auprès des critiques et des spectateurs du monde entier qui, pour la plupart, se sont extasiés à son propos. Un concours de circonstances (le film est arrivé à un moment propice où le climat de suspicion régnait à l’époque) pour au final un Western à l’inhabituelle notoriété, excepté en France où beaucoup firent au départ la fine bouche avant de suivre le mouvement. « La Chevauchée fantastique (Stagecoach) » (1939) avait amorcé la pompe de la reconnaissance mais c’est bien le film de Fred Zinnemann qui aura entériné la chose, donnant une légitimité définitive au Western, considéré depuis comme un genre pouvant prétendre être aussi adulte et sérieux que les autres (les années suivantes allant enfoncer le clou). En ce sens il mérite effectivement la place qui est la sienne, d’une importance capitale dans l’histoire du Western et du cinéma. Que les amoureux du film se rassurent, la seule incursion de Zinnemann au sein du genre n’aura pas à pâtir de mon ressenti très négatif à son encontre puisque dans l’ensemble il a fait et fera encore le consensus autour de lui, et restera toujours l'un des Westerns américains les plus renommés qui soit. D’ailleurs, il est dit qu’il s’agirait aussi du Western américain classique préféré de ceux qui n’apprécient pas forcément le genre.
En 1969, lors d’un entretien avec Bertrand Tavernier pour le N°102 de « Positif », Carl Foreman décrivait ainsi la genèse de son scénario pour « High Noon » : « Au début, quand j'ai écrit le scénario, je voulais en faire une parabole sur l'ONU. Mais tout à coup, la menace de la Commission des Activités Anti-américaines s'est précisée. Ils se dirigeaient vers Hollywood [ ...] Et la peur a commencé à grandir, une peur insidieuse qui envahit peu à peu toute la ville. J'ai décidé alors de changer d'optique et d'écrire une parabole sur Hollywood et la maccarthysme. Pendant la fabrication du film, je reçus un petit papier rose me convoquant devant la commission et je me suis trouvé rapidement dans la situation de Gary Cooper. Mes amis m'évitaient. Quand je voulais voir quelqu'un, il n'était pas là... je n'ai plus eu qu'à transposer certains dialogues dans un cadre de Western pour obtenir « High Noon ». »
C’est tout à son honneur d’avoir voulu écrire un salutaire et virulent pamphlet contre la chasse aux sorcières qui sévissait alors, contre la lâcheté d'une partie de ses concitoyens et amis. Foreman était d’ailleurs tellement motivé par son sujet qu’il voulait même au départ le réaliser mais le studio refusa. Il offrit alors le bébé à son ami Richard Fleischer qui dut décliner pour cause de préparation d’un film qu’il allait tourner pour les studios Disney et qui ne serait autre que « 20.000 lieues sous les mers avec Kirk Douglas (20,000 Leagues Under the Sea) » (1954). Gregory Peck refusa de son côté d’endosser la défroque de Kane prétextant avoir déjà tenu un rôle semblable dans « La Cible humaine (The Gunfighter) » (1950) d'Henry King ; il eut peut-être plutôt peur d’un deuxième bide de la même ampleur, « High Noon » devant être lui aussi un Western psychologique à petit budget. Ce fut donc à Gary Cooper qui elme rôle fut proposé, qui aima le personnage au point d’accepter de n’être payé que le quart de son salaire habituel. Anecdote amusante : l'acteur n’aurait jamais vu dans ce film l'allégorie politique qu’il était censé être. Il faut dire à sa décharge qu’il n’y a pas besoin de s’en rendre compte pour apprécier ou non le film, l'histoire pouvant parfaitement bien fonctionner au premier degré.
Quoi qu'il en soit c’est donc à Fred Zinnemann qu’échut la réalisation le film. Le cas de ce réalisateur m’est un peu curieux. Paradoxalement, ce sont ses deux films les plus célèbres que je trouve les moins intéressants et les moins réussis (outre « High Noon », l'insipide « Tant qu’il y aura des hommes (From Here to Eternity) » (1953)), alors que parmi ses films moins connus se cachent de petites pépites telles « La Septième Croix (The Seventh Cross) » (1944) ou encore « Acte de violence (Act of violence) » (1949), ce dernier déjà écrit par Carl Foreman, scénariste qui ensuite ne fera plus grand-chose de bon, ces derniers travaux étant même assez désastreux. Souvenons-nous de ceux réalisés par Jack Lee Thompson : « Les Canons de Navarone (The Guns of Navarone) » (1961) ou, pire encore, « L’Or de MacKenna (Mackenna's Gold) » (1969).
Pour en revenir au film qui nous intéresse, qu'il s'agisse de Fred Zinnemann ou de Carl Foreman, les deux auteurs sont autant fautifs l'un que l'autre pour ce qui est de la très mauvaise impression que leur film m'a faite. Dans tous les points positifs pointés ici et là, je n’y vois au contraire que des défauts. Il ne faudrait pas le surévaluer à coups de faux arguments comme l'a fait Leonard Maltin par exemple. Quels étaient-ils quand il affirmait que « High Noon » se démarquait complètement des Westerns de l'époque ?
**1** • Le héros admet avoir peur.
Des héros de Westerns admettant avoir peur : soit, il n'y en eut peut-être pas encore énormément avant Will Kane mais au moins un célébrissime quand même, le soldat joué par Audie Murphy dans The Red Badge of Courage de John Huston (d'ailleurs à propos de la modernité de la réalisation, sans cesse mise en avant lorsqu'est évoqué High Noon comparativement à celle de l'oeuvre de Huston, celle du film de Zinnemann ne lui arrive pas à la cheville). Mais quelques mois avant High Noon, il y eut aussi Rod Cameron dans Fort Osage, sauf que cette série B n'a dû être vue que par quelques aficionados et que son acteur principal n'était pas forcément une grande star.
**2** • Le film ne comporte que très peu de scènes d’action.
Des Westerns avec aussi peu de scènes d'action, il y en a déjà eu avant lui à la pelle également ; sortir cet argument relève à mon sens d'une certaine méconnaissance du genre. Et d'ailleurs, il n'en fallait pas plus dans High Noon car les deux séquences que nous y trouvons sont loin d'être enthousiasmantes techniquement parlant, et notamment le combat à poings nus mis en scène sans vigueur ni génie. A sa vision, je m'étonne encore que beaucoup parlent de réalisation parfaite (André de Toth pouvant le confirmer, lui qui a filmé des scènes de ce style avec autrement plus de punch et de vitalité).
**3** • Tourné en noir et blanc, ce qui était rarissime en 1952.
Que « High Noon » soit tourné en noir et blanc relève plus d'une question de restriction budgétaire qu'autre chose ; et d'ailleurs nous pourrions trouver également maints autres exemples de Westerns en noir et blanc datant de ces années ; ce qui ne veut absolument rien dire quant à la qualité ou non d'un film.
**4** • Une bande-son dépouillée (sic !).
Le pompon va néanmoins à la bande-son « dépouillée » alors que la musique assez pénible de Dimitri Tiomkin (et je ne parle pas seulement de la répétition jusqu'à plus soif du thème de la chanson de Ned Washington, « Do not forsake me, oh my darling ») est omniprésente et même totalement envahissante. Cette mini démonstration pour illustrer que rien que par rapport à Maltin, nous pouvons très facilement contrer ses quatre arguments. Mais élargissons un peu le sujet !
Nous le savons, les bonnes intentions n'impliquent pas forcément les bons films. Trop préoccupés par leur volonté de démonstration, les auteurs en ont oublié de donner chair et sang à leurs personnages. Pire encore, de donner tout simplement de la vie à leur film qui s’en trouve du coup totalement dépourvu. La direction d'acteurs est la première blâmable : malgré un casting quatre étoiles, hormis Gary Cooper qui porte le film sur ses épaules, nous avons le sentiment de voir un défilé de marionnettes qui viennent faire leur tour et s'en vont, tous les seconds rôles déclamant leurs dialogues avec théâtralité et force grimaces quand ils ne se révèlent pas au contraire tout bonnement transparents. Grace Kelly, comme à son habitude : sois belle et ne fais rien d'autre. Une poupée qui fait ce qu'elle peut pour nous faire vibrer au milieu de pantins inertes ou au contraire se démenant comme de beaux diables pour un résultat peu convaincant.
La mise en scène proprement dite a aussi sa part de responsabilité. Sur le plan du style, « High Noon » apparaît très bancal : il donne l'apparence d'avoir été réalisé par deux cinéastes, comme si Joseph Kane et Samuel Fuller avaient filmé simultanément une scène sur deux. Ce qui lui donne un aspect très mal équilibré, peu harmonieux, le film passant continuellement de séquences d'une platitude absolue à des plans ou des idées de mise en scène effectivement très modernes mais qui semblent venir comme un cheveu sur la soupe et paraissant du coup totalement artificiels. Soit il aurait fallu être austère et rigoureux de bout en bout comme avait su si bien le faire William Wellman avec « L'Étrange Incident (The Ox-Bow Incident) » (1943), Western au moins aussi courageux d'ailleurs que « High Noon », soit foncer tête baissée dans le baroque grandiloquent comme Samuel Fuller le fera dans « Quarante tueurs (Forty Guns) » (1957). Cette trop grande disparité stylistique, de la fadeur à l'artifice, nuit grandement au film : rigorisme et modernité ne font pas forcément bon ménage au sein d'un même film.
Quant à l'idée de départ, elle était plus qu'honorable mais malheureusement l'écriture est malhabile, le scénario trop didactique (nous avons le droit dès le début à une parabole) au travers d'une histoire que raconte un habitant (sur ce qui va arriver par la suite, comme si nous n'étions pas capable de le comprendre sans cette explication) et pesant, notamment au travers de son découpage qui me semble aujourd'hui avoir horriblement mal vieilli tout comme le montage franchement démonstratif et calamiteux. Nous passons d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre sans liant, brusquement et sans apparemment avoir réfléchi à des idées de raccords (serait-ce la faute à Stanley Kramer qui y a grandement participé ? Les horloges ont-elles plus de temps de présence que n'importe quel second rôle ?)
Que nous analysions le phénomène de foule alors qu'elle devient hystérique ou au contraire qu'elle se taise et se terre par peur, le résultat est le même : un mort en résultera presque à coup sûr ! Ici nous aurons un lynchage, là un « assassinat » de celui qui est abandonné à son triste sort sans lui porter secours comme dans « Le train sifflera trois fois (High Noon) » (1952).
Qu'il n'y a pas plus de courage à montrer une foule silencieuse et lâche qu'une foule prise dans l'engrenage de la violence, et qu'il faut peut-être un peu minimiser la réputation du film de Zinnemann quant à sa hardiesse polémiste comme si elle n'avait jamais eu de précédent.
Nombre de bien-pensants s'est aussi extasié sur le déroulement de l'histoire en temps réel avec unité théâtrale de lieu : souvenons-nous qu'il y eut quand même des exemples autrement plus puissants dramatiquement parlant : « Nous avons gagné ce soir (The Set-Up) » (1950), film de Robert Wise, et dans le domaine du Western, « La Cible humaine (The Gunfighter) » (1950) d'Henry King, bien plus passionnant et surtout émouvant, où « High Noon » ne parvient pas à nous faire vibrer pour son héros dont nous nous demandons durablement pourquoi il n'a pas obéi aux conseils de s'en aller loin d'ici aux côtés de sa chère et tendre épouse ?
La thématique est néanmoins intéressante, nous ne pouvons le nier : le vieux professionnel intègre lâché par ses concitoyens pusillanimes, veules et mesquins, qui lui préconisent de partir de la ville pour faire fuir dans le même temps les hommes qui sont à ses trousses, faisant par la même occasion déplacer la violence dans un autre endroit. Un homme honnête et intransigeant se retrouvant seul face aux habitants d'une ville en proie à l'angoisse, ces derniers prêts à tout pour retrouver la tranquillité y compris sacrifier le représentant de la loi qu'ils avaient eux-mêmes élu pour avoir quelques années plus tôt réussi à instaurer la paix dans ce même patelin. Si j'ai été aussi réaliste envers ce film, c'est aussi en raison de sa réputation et également parce que « Le train sifflera trois fois (Hig Hoon) » (1952) avait tout pour plaire. Malgré l'ennui qui ne quitte presque pas le film une seule minute, il est possible de puiser quelques motifs de réjouissance même s'ils furent bien frugaux : quelques secondes assez touchantes lors du mariage (notamment la complicité qui lie les deux époux et leurs sourires de connivence) et surtout le splendide mouvement de grue ascendant qui isole Gary Cooper au milieu des rues de la ville désertée. Sans cela, « High Noon » reste un Western hiératique, sentencieux, mécanique et parfois anémié, incapable de gérer un rythme.
Après « High Noon », d'autres Westerns ont vu le jour qui ont abordé d'une manière détournée le maccarthysme, de façon moins solennelle et surtout beaucoup plus forts sur le plan dramatique comme « Quatre étranges cavaliers (Silver Lode) » (1954) d'Allan Dwan ou « Johnny Guitare (Johnny Guitar) » (1954) de Nicholas Ray. Des histoires assez approchantes donnèrent également lieu à de petites pépites : « Le Cavalier traqué (Riding Shotgun) » (1954) d’André De Toth ou « Ville sans loi (Lawless Street) » (1955) de Joseph H. Lewis et à d'autres : « 3H10 pour Yuma (3:10 pour Yuma) » (1957) de Delmer Daves ou « Décision à Sundown (Decision at Sundown) » (1957) de Budd Boetticher. Il est permis aussi de lui préférer son remake version science-fiction : « Outland (1981) » de Peter Hyams avec Sean Connery. Mais nous nous égarons dans le futur. Revenons-en à l'année 1952 pendant laquelle il fut néanmoins très bon de trouver sur les écrans américains, en pleine chasse aux sorcières, un Western libéral.
**Pour les seconds rôles, nous retrouvons une pléiade d'acteurs** :
• Thomas Mitchell : « La Chevauchée fantastique (Stagecoach) » (1939) de John Ford ; « La vie est belle (It's a Wonderful Life) » (1946) de Frank Capra.
• Lloyd Bridges : « Le Passage du canyon (Canyon Passage) » (1956) de Jacques Tourneur ; « Le Faiseur de pluie (The Rainmaker) » (1956) de Joseph Anthony.
• Katy Jurado : « La Lance brisée (Broken Lance) » (1954) de Edward Dmytryk ; « Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead) » (1953) de Charles Marquis Warren.
• Lee Van Cleef : « Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) » (1965) de Sergio Leone ; « Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo) » (1966) de Sergio Leone.
_D'après Erick Maurel, le 01 septembre 2012 publié sur « dvdclassik.com »_

The Last Time We Were Kids (2023) L'ultima volta che siamo stati bambini (2023)
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An italian film on a difficult suject: the deportation of the italian jews in 1943. Like a road movie with children, and the sujects of the loose of innocence and the confrontation of the mistakes of adults. For me as good as 'La vitta e bella' of Begnini. A movie to see ++

L'interprète - The Interpreter (2005) L'interprète (2005)
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Thriller décevant de la part de Sydney Pollack qui fait mieux dans le genre ( Jeremiah Johnson, Out of Africa…). Sur un scénario non crédible, il déroule une histoire emberlificotée et lourdingue où se mêlent “géo-politique” africaine et bons sentiments voire sentimentalisme !
Heureusement il y a son savoir-faire et surtout l’interprétation remarquable (comme toujours) de Sean Penn) pour nous sauver de la torpeur. Quant à Nicole Kidman, elle… interprète moins bien son rôle que les langues africaines ! Elle bavasse beaucoup et rend son personnage tout à fait improbable ! Tout juste bon pour en faire un film du dimanche soir à la télé !

Les Doors - The Doors (1991) Les Doors (1991)
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Film qui se centre surtout sur une facette du personnage de Jim Morrison et finalement peu sur le groupe lui même. ce n'est définitivement pas un film musical, ni un film sur la musique des Doors. Reste la performance de Val Kilmers très habité et ressemblant de façon troublante.

Massacre à la scie - Texas Chainsaw Massacre (2022) Massacre à la scie (2022)
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À défaut d’un véritable massacre à la tronçonneuse, cet énième monument au wokisme de Netflix aura massacré l’histoire, le scénario, l’intrigue, le jeu d’acteur, et même le frisson. Une parfaite illustration de tout ce que le “nouveau” cinéma a de plus mauvais à offrir.

Le Grand Bleu (1988) Le Grand Bleu (1988)
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Le grand bleu aux semelles de plomb. Tout est dit.

I See You (2019) I See You (2019)
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« **I See You** » est un très bon thriller d’horreur disposant d’une histoire originale, d’une intrigue accrocheuse et d’un développement inattendu. Le rythme s’accélère progressivement, le récit est fluide et la narration offre deux segments de temps distincts. La mise en scène présentée par **Adam Randall** est astucieuse. La photographie est agréable, la bande originale est plaisante et le montage est astucieux. La distribution offre de très bonnes prestations au service de personnages étonnants, voire même déstabilisants. L’ensemble est une très agréable surprise dans un genre qui use trop souvent des clichés largement usités. À découvrir sans retenue !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-blA

Re-Animator (1985) Re-Animator (1985)
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**Dr West Is the Best Cult.** Le Réanimateur commence par son personnage dans le vif du sujet avec un style kitsch qui ramène à l'hôpital. La dualité des personnages et l'univers surnaturel sont brillants, et l'acteur transcende l'incroyable personnage qui se déchaîne dans une théorie disjonctée aux effets saisissants. Le charisme du Dr est le point-clef du film, car son défi aux lois de la raison semble inarrêtable lors du sombre dénouement, pour cette oeuvre négligée par sa réalisation inégale.

Le Désert des Tartares - The Desert of the Tartars (1976) Le Désert des Tartares (1976)
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Restituer l’atmosphère de ce roman de Buzzati n’était pas une chose
facile mais c'est ce que Zurlini a réussi a faire. Tout comme la maladie
qui ronge les occupants de cette forteresse, le film se distille
lentement grâce au jeu remarquable des acteurs et la musique subtile de
Ennio Morricone. A découvrir absolument !

La guerre froide - Cold War (2018) La guerre froide (2018)
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Dès les premières secondes, Cold War va désarçonner le spectateur lambda, celui qui n’est pas rompu aux œuvres sortant subrepticement dans les dernières salles d’Art & Essai : un format carré, un Noir & Blanc peu contrasté, des personnages mutiques, des paysages déserts et une bande originale uniquement composée de chants traditionnels polonais. On est à la fois très loin d’un Avengers et d’une comédie populaire, dans cet espace occupé par des productions ambitieuses par leur portée ou leur forme, s’adressant à un public de connaisseurs, au jugement sévère et à l’analyse prompte. Sous l’épure, même le profane sent le remarquable travail de composition, devine plus qu’il ne comprend le sens caché dans la symétrie des formes, l’austère beauté des plans. De ces premières séquences se dégage insensiblement une impression d’étrangeté et d’ailleurs : une campagne vide, des ruines taisant le lourd passé, des personnages ployant sous le faix d’une société scrutatrice et d’une Histoire orgueilleuse. Lorsqu’ils se parlent, un silence entendu occupe l’essentiel des dialogues, les regards semblent perdus, entre désespoir et fatalisme. Trois adultes (deux hommes, une femme) ont un job à faire et s’installent pour un temps dans un ancien bâtiment ayant connu son heure de gloire longtemps auparavant : ils recrutent, et les jeunes gens, peuplant enfin ce territoire morne, se pressent pour trouver enfin un quelconque avenir à leur existence toute aussi morne.
On est à la fin des années 50 : alors qu’en Pologne, le culte de la personnalité stalinienne bat son plein, Paris vit au rythme des pulsations de jazz et les artistes de tous horizons s’y pressent pour y créer sans contrainte. Wiktor, sans le dire, pianiste et compositeur, rêve de cette liberté mais il se contente de suivre sa collègue Irena dans cette campagne un peu absurde visant à former un groupe de chanteuses et danseuses folkloriques, afin de redonner un peu d’or à des traditions qui se perdent et d’accorder un peu d’espoir à des jeunesses endormies. L’une d’elles vient soudain éveiller quelque chose en lui : Zusanna, dite Zula, a quelque chose que les autres n’ont pas. Peut-être dans ces cheveux plus blonds que les blés, dans ces yeux d’un bleu cristallin, dans cette moue qui semble susurrer des promesses autant que des menaces : cette fille n’est décidément pas comme les autres. Ses performances artistiques ne la distinguent guère des autres prétendantes : qu’à cela ne tienne, il défendra sa place. Et commencera aussitôt une discrète et tacite cour auprès de cette jeune femme farouche, qui n’a pas froid aux yeux et pas sa langue dans sa poche – et dont le passé trouble révèle des forfaits inavouables. Kaczmarek, le troisième membre, qui n’y connaît rien à la musique mais puise sa légitimité dans sa fidélité au parti, est également sensible à son charme au-delà du slave. Il la charge de surveiller un Wiktor dont il devine les intentions libertaires, et de lui faire un rapport régulièrement. Les représentations s’enchaînent, le succès vient, un peu inespéré : ces jeunes gens découvrent les plaisirs ineffables des réceptions mondaines et la gloire éphémère des scènes de théâtre devant un public aux anges. La troupe se fait un nom. Le Parti la suit de près : il faut désormais qu’elle ajoute à son répertoire des chants à la gloire de Staline. Irena refuse, Wiktor accepte à contrecœur car se profile alors une opportunité : la troupe va se produire à Berlin, et Berlin, c’est la porte de l’Europe de l’Ouest, de la bohème et des espoirs enfouis. Il ne reste qu’à convaincre Zula de le suivre dans cette folle épopée…
Cold War est moins un film politique qu’une romance désabusée, construite sur un bonheur impossible entre deux amants terribles, que tout oppose. Lui est un artiste un peu frustré, vieillissant, qui espère se réaliser dans cet incroyable vivier de possibilités qu’était Paris après la guerre et puise dans la vitalité de Zula cette énergie qu’il croyait enfuie. Elle est bouillonnante d’énergie, opportuniste mais son passé la tétanise et son caractère l’empêche de pérenniser la moindre relation. Si on n’a guère de doutes sur la réalité des sentiments de Wiktor envers elle, on hésite au début face à l’authenticité discutable de son amour pour lui, d’autant qu’elle le taquine, le frustre et l’humilie, sachant taper là où ça fait mal. Ces deux-là ne peuvent visiblement pas vivre ensemble, pourtant ils ne parviennent pas à vivre séparés et cet amour transfrontalier devient une passion brûlante, rongeante, attaquant jusqu’aux fondements de chaque personnalité.
Pawlowski filme près des corps, s’attarde sur les regards, laisse les séquences se prolonger parfois jusqu’au malaise, dilatant les nombreux silences ponctuant les rares répliques. Chaque personnage semble comme déraciné, éthéré et Wiktor s’exprime si peu qu’on finit par ressentir la douleur qu’il ne parvient pas à dire. La performance de Tomasz Kot emporte tardivement l’adhésion, on se fait bon an mal an à cet artiste dépenaillé au regard sombre et aux rêves brisés. Joanna Kulig apporte un peu de fraîcheur et de beauté fragile à son personnage qui aurait pu être détestable par sa versatilité. Le plus intriguant viendra de l’incroyable contraste entre ces comédiens et une Jeanne Balibar dans le rôle d’une poétesse diaphane s’exprimant telle une pythie ancestrale.
Refusant de s’appuyer sur des violons lancinants ou des scènes lyriques, le réalisateur construit patiemment une quête impossible d’un amour irrationnel qui transcende les régimes et les Etats, poussant chaque être jusqu’au sacrifice ultime. Chaque plan dégage une authentique beauté évanescente recelant des parcelles d’une poésie amère et terrible : pas de fusillade, d’explosion, d’enquête haletante, de poursuite ou de gerbes de sang, mais l’amour, la joie, la peine, la haine, la passion, la tristesse et la mort.
Un grand film, à voir à tout prix.

Mémoire meurtrière - Memory (2022) Mémoire meurtrière (2022)
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« **Memory** » est un thriller d’action correct, disposant d’une histoire basique, d’une intrigue familière et d’un développement cohérent. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, la bande originale est sympathique et le montage offre un bel équilibre à l’ensemble. La distribution offre de bonnes prestations, **Liam Neeson** bénéficie d’un personnage en adéquation avec son âge réel et **Monica Bellucci** étonne par sa présence tout en délivrant une très bonne performance. L’ensemble est suffisamment captivant pour passer un agréable moment, mais ne restera pas une référence, tant dans la filmographie de la star de la franchise des Taken que dans la filmographie de **Martin Campbell**.

Kate (2021) Kate (2021)
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« **Kate** » est un très bon film d’action disposant d’une histoire usuelle, d’une intrigue captivante et d’un développement familier. Le rythme est très soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. Le scénario manque d’originalité, mais la photographie est superbe, offrant une immersion dans la vie nocturne tokyoïte. La bande originale est sympathique et le montage fait la part belle à une action débordante. La distribution offre de très bonnes prestations avec un **Woody Harrelson** renouant avec un rôle d’antagoniste. Le duo formé par **Mary Elizabeth Winstead** et la jeune **Miku Martineau** fonctionne très bien, amenant quelques pointes d’humour dans une aventure très sombre. L’ensemble est très divertissant et permet de passer un agréable moment devant son écran.

Arcadian (2024) Arcadian (2024)
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Incredible movie! Nicolas Cage is incredible and so are the other actors(i mean his twin sons) i was on the edge right throughout the movie.It was really breathtaking,with a few jumps.A must see.

Dog (2022) Dog (2022)
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« **Dog** » est un film moyen dont on définit avec difficulté le genre, disposant d’une histoire qui manque de relief, d’une intrigue pauvre et d’un développement sans intérêt. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, la bande originale est sobre et le montage est basique. La distribution offre de bonnes prestations au service de personnages dont les contours sont presque systématiquement ambivalents. La relation entre le personnage incarné par **Channing Tatum** et Lulu le chien, est sympathique mais il manque quelque chose. Un film à voir, mais sans grand intérêt…

Beast (2022) Beast (2022)
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« **Beast** » est un bon thriller de survie disposant d’une histoire familière, d’une intrigue appliquée et d’un développement rudimentaire. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est splendide et les effets spéciaux sont très réussis, la bande musicale est sobre et le montage est serré. La mise en scène livrée par **Baltasar Kormákur** est accrocheuse. La distribution offre de bonnes prestations, toutefois dominées par la performance du très talentueux **Idris Elba**, qui livre ici un personnage mesuré, sensible, mais déterminé. Un film simple, rapide et efficace qui remplit pleinement sa fonction de divertissement.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aQB

Spiderhead (2022) Spiderhead (2022)
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« **Spiderhead** » est un bon thriller de science-fiction proposant une histoire originale, une intrigue familière et un développement simple. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est très belle et moderne, les scènes d’action sont basiques et les effets spéciaux sont maîtrisés. La bande musicale est très agréable et le montage est homogène. La distribution offre de bonnes prestations, toutefois devancées par la performance de **Chris Hemsworth** dans un rôle très différent de ce qu’il propose habituellement. L’ensemble est intéressant, car à l’arrivée, la ligne émotionnelle est plus forte que ses excellents visuels. À découvrir !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-ao6

Ciel rouge sang - Blood Red Sky (2021) Ciel rouge sang (2021)
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« **Blood Red Sky** » est un très bon film d’horreur disposant d’une histoire originale, d’une intrigue basique et d’un développement atypique. Le montage monte rapidement en puissance, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est simple, les scènes d’action sont rondement menées et les effets spéciaux sont maitrisés, la bande originale est plaisante et le montage est rationnel. La distribution offre de très bonnes prestations et **Peri Baumeister** livre une performance étonnante. L’ensemble est une agréable surprise et devrait séduire les amateurs du genre construit autour d’une idée singulière.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-9ea

Le roi hors-la-loi - Outlaw King (2018) Le roi hors-la-loi (2018)
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« **Outlaw King** » est un bon film historique disposant d’une histoire familière, d’une intrigue intéressante et d’un développement soigné. Le rythme est assez soutenu avec des périodes plus calmes, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est très sympathique et ne lésine pas sur les scènes de bataille médiévales, la bande originale est agréable et le montage est cohérent. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, mais **Chris Pine** semble étonnamment plat dans son jeu. L’ensemble est divertissant, mais a tendance à perdre de vue la légende factuelle au cœur de son histoire.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-9Xl

L'affaire Pélican - The Pelican Brief (1993) L'affaire Pélican (1993)
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« **The Pelican Brief** » est un très bon thriller policier disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue épineuse et d’un développement étendu. Le rythme est lent avec des élans de vélocité par endroit, le récit peu apparaître compliqué et la narration est linéaire. La photographie est sympathique, la bande originale est plaisante et le montage est probablement le point faible du métrage, qui aurait gagné à présenter un film plus serré pour gagner en vélocité. La distribution est d’un excellent niveau, **Julia Roberts** et **Denzel Washington** forment une équipe convaincante alors que le casting de soutien offre de très bonnes performances. L’ensemble se laisse agréablement regarder, déclenchant une pointe de nostalgie pour le cinéma des années 1990.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bMa

West Side Story (2021) West Side Story (2021)
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Brillant remake à l'aune de son ainé, performance qu'il fallait oser à 75 ans… et réussir ! Bravo monsieur Steven Spielberg ! Vous confirmez que vous êtes un des plus grands du cinéma. Personnellement j'ai eu peur, tant j'étais imprégné de la version précédente, d'être déçu par tout. Certes la chorégraphie me semble un cran au dessous, les rôles masculins également, mais le casting féminin est meilleur et l'idée de faire tourner Rita Moreno est une touchante réussite. Quant à la maestria dans les décors et la réalisation – rythme, montage, cadrages, photographie, angles, mouvements de la caméra –, elle est supérieure. L'histoire reste évidemment identique mais plus crépusculaire, émouvante et les touches sociale et politique sont bien plus présentes en apportant une modernité appréciable dans un monde qui ne s'est pas amélioré.

Candyman : le spectre maléfique - Candyman (2021) Candyman : le spectre maléfique (2021)
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« **Candyman** » est un bon slasher disposant d’une histoire familière, d’une intrigue captivante et d’un développement graphique. Le rythme est médian, le récit est fluide et la narration fait appel à des flashbacks ainsi qu’à des explications présentées sous forme de scénettes animées par des marionnettes d’ombres. La photographie est plaisante, la bande musicale est agréable et met l’accent sur l’ambiance tendue de certaines scènes et le montage est homogène. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, toutefois dominée par l’excellente performance de **Yahya Abdul-Mateen II**. L’ensemble peut s’aborder sans avoir vu les opus précédents et permet de passer un agréable moment, pour peu que l’on soit fan du genre.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bHl

Détectives - Cop Land (1997) Détectives (1997)
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Un très bon film, au style plus western que policier, sur un sujet qui reste d’actualité – la corruption d’une bonne partie de la police américaine – avec plein d’atouts intéressants. D’abord l’interprétation dans son ensemble, mais surtout celle de Sylvester Stallone à contre-emploi et qui prouve qu’il n’est pas toujours un bourrin, par ex. la série des *Rocky*. Ensuite pour le scénario, intelligemment monté, courageux sur le sujet, et pour la mise en scène, nerveuse et bien tournée. Seuls les rôles féminins sont un peu ternes, mais que voulez-vous, c’est un film de mecs, et c’est dommage car il y avait matière. Un film de qualité et qui n’a pas vieilli 25 ans après.

Ennemi ultime - Boss Level (2021) Ennemi ultime (2021)
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« **Boss Level** » est un bon film d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue simple et d’un développement familier. Le rythme est soutenu avec quelques plages d’accalmie, le récit est fluide et la narration est une boucle temporaire. La photographie est sémillante, la bande originale participe grandement à l’ambiance et le montage est cohérent. La distribution offre de bonnes prestations avec un **Frank Grillo** au meilleur de sa forme, un **Mel Gibson** sous-employé et une **Naomi Watts** insipide. L’ensemble est suffisamment captivant et dynamique pour offrir un délicieux divertissement, plaisant et drôle.

Ennemi ultime - Boss Level (2021) Ennemi ultime (2021)
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Un homme revit tous les jours la même journée où il est pris pour cible par une horde de tueurs à gages décidés à le tuer. Il devra donc trouver la solution pour essayer de survivre et comprendre pourquoi, il est la cible de ces tueurs...
Boss level se présente comme un film d'action qui reprend un certain nombre d'idées pêchées ça et là. Un petit peu de Edge Of tommorrow, un peu de John wick... Cela pourrait passer pour relativement indigeste mais le film est plutôt réussi par rapport à ce qu'il annonce dès le départ. C'est un film divertissant ne changeant en rien les codes du genre mais qui les respecte à la lettre. Ce n'est un film exceptionnel, c'est un film honnête.
A noter quelques moments plus intimes assez réussis et en particulier les rapports que le héros essaye d'entretenir avec son fils.
Par ailleurs, le réalisateur semble attacher une importance particulière aux vieux jeux vidéos de type beat them all... Si vous connaissez , vous y retrouverez donc tous les archétypes de ce type de jeu.
La violence du film est tout point équivalente à celle d'un john wick. C'est donc assez violent sans être insoutenable non plus.
Petite mention pour un Mel gibson plutôt crédible en méchant de service.
Au final, un film de genre qui ne bouleverse rien mais qui se regarde. Au final, pour un film d'action, c'est tout ce qu'on demande.

Frances Ha (2013) Frances Ha (2013)
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Film pas vraiment loupé mais mal construit, comme la vie de son héroïne, terriblement verbeux et branché genre « bobo East Coast »… mais n’est pas Woody Allen qui veut. Certains critiques l’ont comparé à « Manhattan » ! Comme on peut comparer un grand scotch pure malt à du Canada dry ! Le noir et blanc est réussi et fait très “tendance” ! Et puis il y a l’extraordinaire Greta Gerwick, pas belle, pas moche, empotée ou aérienne, horripilante ou émouvante, vieille fille ou gamine… bref, un sacré numéro qui sauve le film. Un film d’été, factice, toc, tendance, où l’on ne s’ennuie pas trop !

La secrétaire - Secretary (2002) La secrétaire (2002)
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Oubliez le plagiat "50 nuances..." qui a été jusqu'à garder le nom "Grey" de l'original sorti une dizaine d'année plus tôt et qui a valu un Golden Globes à Maggie Gyllenhaal. Ici rien n'est gratuit, tout se tient et, cerise sur le gateau, nul besoin de "faire un film de sexe pour ménagère" avec des scènes explicites : tout est suggéré de manière si intense que ce film, dérangeant sur le plan psychiatrique, est d'un érotisme torride.

Ceux qui veulent ma mort - Those Who Wish Me Dead (2021) Ceux qui veulent ma mort (2021)
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« **Those Who Wish Me Dead** » est un bon thriller d’action disposant d’une histoire familière, d’une intrigue classique et d’un développement brûlant. Le rythme oscille de moyen à vif, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. Le scénario comporte quelques trous, mais la mise en scène proposée par Taylor Sheridan laisse peu de place à la réflexion et vient donc masquer les quelques brèches. La photographie bénéficie de la beauté sauvage de l’état du Nouveau-Mexique au sud-ouest des Etats-Unis, mais les effets spéciaux ne sont pas tous au niveau du projet. La bande originale vient parfaitement relever les différentes ambiances du métrage et le montage est cohérent laissant une grande part aux scènes d’action. La distribution offre de bonnes prestations avec des seconds rôles de qualités. **Angelina Jolie** est assez crédible dans ce personnage de pompier-parachutiste en proie à des troubles post-traumatiques. L’ensemble offre un divertissement de qualité sans pour autant révolutionner le genre.

Haute couture - The Dressmaker (2015) Haute couture (2015)
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Un film rare par son originalité, à ne pas confondre avec le film éponyme de Sylvie Ohayon de 2021 avec Nathalie Baye, beaucoup moins brillant. Un film qui mystérieusement n’est jamais sorti en salle en France. Film original car relevant de tous les genres : tragicomique, burlesque, sentimental, féministe (pas néo !) et… western. Le scénario est délicieusement fantaisiste mais pas farfelu, l’humour caustique sur les communautés humaines est un régal et l’interprétation d’une foule de personnages, tous désopilants – dont un flic à tendance de travesti, un notable pourri et une galerie de ménagères inoubliables –, est sans aucune fausse note. Tous sont parfaits avec évidemment une Kate Winslet et une Judy Davis – vedette de l’excellente série australienne Mistery Road – qui crèvent l’écran dans leur duo mère-fille. Ajoutons une mise en scène très soignée dans les décors de l’outback et nous obtenons une perle qui m’a fait penser à Delicatessen et aux frères Cohen et qui aurait assurément mérité plus de reconnaissance.

Vendredi 13 : Chapitre 2 - Friday the 13th Part 2 (1981) Vendredi 13 : Chapitre 2 (1981)
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« **Friday the 13th Part 2** » est un bon slasher disposant d’une histoire classique, d’une intrigue basique et d’un développement sanglant. Le rythme est assez soutenu, le récit est on ne peut plus fluide et la narration est linéaire. La photographie est classique, les effets spéciaux sont cohérents à l’époque, la bande originale garde l’esprit de l’original et le montage offre du peps à l’ensemble. La distribution offre de bonnes prestations et Amy Steel livre un personnage un peu plus fin que la moyenne, avec une petite dose de psychologie, déployée au bon moment. Un film important dans la saga des Vendredi 13 avec l’apparition concrète de _Jason Voorhees_.