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Latest reviews:

Une dernière nuit à Soho - Last Night in Soho (2021) Une dernière nuit à Soho (2021)
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« **Last Night in Soho** » est un très bon thriller d’horreur disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement inattendu. Le rythme est progressif, débutant doucement et s’accélérant dans la seconde partie du métrage. Le récit est fluide et la narration navigue entre les années 60 et les jours actuels. La photographie est très réussie avec des effets spéciaux très discrets mais terriblement efficaces. La bande originale nous immerge pleinement dans les Sixties et le montage est maîtrisé, permettant au spectateur de toujours se repérer dans le temps. La distribution offre de très bonnes prestations et nous permet de découvrir le talent de **Thomasin McKenzie**. L’ensemble est étonnant et atypique pour l’on puisse recommander ce film.

Le Lauréat - The Graduate (1967) Le Lauréat (1967)
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On parlait à l’époque de chef-d’œuvre, de « film époustouflant », du meilleur film de Mike Nichols avec un Oscar en prime, d’une satire cruelle des USA, etc. C’est vrai qu’il a eu beaucoup de succès et de prix… c’était il y a plus de cinquante ans et nous sifflions « The Graduate », tube lancinant.
Et bien aujourd’hui, il me paraît bien arthritique, sans âme, sans profondeur, sans vraisemblance, avec pour seule vraie qualité la peinture réussie d’une Amérique sociale, versant Hollywood, démesurément bête et orgeuilleuse – ça a changé ? – et d’une certaine jeunesse indolente et libertaire qui fera les bons businessmen des années Reagan et nous précipitera dans le merveilleux monde actuel ! Si la réalisation est très professionnelle, elle reste très calibrée et sans originalité. Quant aux acteurs… heureusement pour le cinéma que Dustin Hoffman a fait beaucoup mieux depuis. Bref, un objet classieux qui a bien pris la poussière. Il ne fait vraiment pas partie des grands films à voir et revoir. Mieux vaut rester sur un vieux souvenir ou découvrir quelque belle comédie plus actuelle.

Le retour de Mary Poppins - Mary Poppins Returns (2018) Le retour de Mary Poppins (2018)
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Alors que les remakes en live semblent constituer la nouvelle dynamique chez Walt Disney (après la Belle & la Bête, l’étonnant Dumbo et avant la sortie prochaine du Roi Lion, tandis qu’Aladdin est sur les rails), le projet confié à Rob Marshall a été un poil différent : le spécialiste de la comédie musicale au cinéma (après Chicago et Nine, il avait déjà travaillé pour Disney avec Into the woods) a été chargé de concevoir un film qui serait une forme de suite au chef-d’œuvre de 1965 avec Julie Andrews. Ainsi, sous couvert d’hommage respectueux à un des métrages les plus appréciés de la firme aux grandes oreilles, la production pourra moderniser le cadre, thésauriser sur les souvenirs radieux engendrés par l’œuvre originale et permettre aux plus jeunes de s’approprier cette figure tutélaire de l’imaginaire disneyen, leur permettant de se passer de leurs parents pour se constituer des références cinéphiliques.
Ca tombait bien : Marshall adore Mary Poppins. De quoi calmer les puristes qui ne pouvaient concevoir l’existence d’une pareille abomination, jugeant qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule Mary. Seulement, à moins d’insérer un clone numérique de Julie Andrews, il fallait bien trouver l’interprète idéale. C’est là que l’expérience Into the woods a été primordiale et Marshall d’embaucher dans la foulée Emily Blunt et Meryl Streep (qui n’en finit plus de chanter à l’écran !) ainsi que son chef opérateur Dion Beebe. Des valeurs sûres, Blunt s’étant montrée plus que convaincante et Streep égayant le monde dans ses vocalises Mamma mia-esques. Ne restait plus qu’au scénariste David Magee d’emballer le tout dans un script puisant allègrement dans les livres de P.L. Travers sans chercher à tout prix à en adapter un : il fallait une histoire originale qui s’inscrive directement et avec le plus de fluidité possible dans la mouvance du premier opus.
On retrouve donc les enfants Banks, qui ont grandi cette fois : Michael est devenu papa, un gentil papa un peu désorganisé qui ne parvient pas à reprendre sa vie en mains après le deuil de sa femme. Il vit toujours dans cette jolie maison de l’allée des Cerisiers à Londres, non loin de celle de l’amiral Boom qui fait tonner le canon pour marquer l’heure (car le carillon de Big Ben n’est pas juste, tonnerre de Brest !), tandis que sa sœur poursuit l’œuvre maternelle en défendant les droits des travailleurs dans ces années 30 marquées par une profonde Dépression économique. Modeste employé de banque, Michael parvient tout juste à joindre les deux bouts grâce à la dévotion un peu cynique d’Ellen, leur employée de maison. Mais voilà que deux huissiers viennent lui signifier qu’en raison d’un retard de remboursement de son prêt, sa maison sera saisie sous huitaine. Sa seule solution : trouver une preuve qu’il possède bien des avoirs dans la banque, son père ayant reçu des actions par l’intermédiaire de M. Dawes, l’ancien PDG. Mais son nouveau patron, sous des dehors affables, reste campé sur ses positions : sans document certifiant qu’il dispose bien des titres suscités, Michael et ses enfants devront quitter la maison. C’est à ce moment, alors que tout espoir semble volatilisé, qu’apparaît dans le ciel Mary Poppins, descendant le long d’une ficelle de cerf-volant : elle se présente à Michael et lui offre ses services comme gouvernante…
Le Retour de Mary Poppins suit une progression gravée dans le marbre des comédies familiales, et propose de manière quasi-métronomique un éventail de chansons enlevées, romantiques ou gentiment tristes, appliquant à la lettre les recettes éculées des productions du genre. Si l’on devait comparer, on pourrait dire qu’il y a davantage d’esprit music-hall dans les numéros chantés et dansés, avec une mise en scène dynamique au sein de décors impressionnants, tels la maison à l’envers de la cousine Topsy ou les quartiers de Londres lors de l’ambitieux Luminomagifantastique et sa cinquantaine d’artistes à vélo ! Il est peut-être un peu tôt pour affirmer péremptoirement que les chansons sont moins entraînantes mais il est clair qu’elles peinent à susciter la sympathie. En revanche, côté visuel, on ne peut qu’être ravi : Mary se retrouve dotée d’une garde-robe moins triste, moins grise, mais tout aussi distinguée que son aînée, et certaines séquences animées (suivant l’antédiluvienne technique en 2D) offrent un réjouissement permanent pour la rétine, qui sera saturée de tonalités sucrées et de détails scintillants. La séquence à l’intérieur du bol de porcelaine est somptueuse, sans doute également la seule mettant en valeur les bonnes installations audio de votre home cinema si tant est que vous en soyez doté.
De fait, et en l’état, ce second opus constitue un parfait film de Noël, et son visionnage peut se compléter d’une expérience karaoké disponible sur le disque. De bons sentiments, des rebondissements attendus, des enfants attendrissants, des personnages caricaturaux, des animaux qui parlent, des décors enchanteurs, des chorégraphies osées et, rayonnant au-dessus de tout cela, une Mary Poppins resplendissante. Si Julie Andrews était une interprète plus que remarquable, associant candeur et dignité, Emily Blunt relève le gant : elle est non seulement belle, mais ajoute constamment un brin d’humour britannique à ses réflexions tout en s’évertuant à demeurer discrète avec cette élégance non ostentatoire. Même si on y décèle un brin de figures imposées (rajuster sa tenue à chaque déplacement, vérifier son chignon, prendre un air détaché chaque fois qu’un peu de magie est mise en évidence), son jeu est tout simplement bluffant et elle sait parfaitement épater la galerie en accompagnant l’allumeur de réverbère dans ses délires dansants. Le reste du casting s’avère équilibré et opportun même si on peut regretter de voir l’excellent Ben Whishaw en Michael dans un rôle aussi peu démonstratif, tandis que les guests semblent ravis de l’opportunité. Quant à Meryl Streep, les avis sont partagés sur sa performance (elle incarne Topsy, la cousine de Mary un peu frappadingue, vivant dans un appartement littéralement sens dessus-dessous) et surtout son effroyable accent.
Un joli film pour petits et grands, et surtout pour la famille, à regarder pelotonné dans son canapé aux côtés de ses proches afin de retrouver le plaisir simple des joies enfantines, les instants acidulés de ces petits bonheurs d’autrefois, des contes au coin du feu, des histoires pour s’endormir : outre les incontournables valeurs familiales (le papa trop préoccupé par les soucis financiers qui oublie d’être père, les enfants qui se serrent les coudes et utilisent ce qu’ils ont appris), le film titille également chez les adultes ce regret un peu coupable d’avoir oublié la magie de l’enfance, avec un discours proche de celui de Hook par exemple, ou encore le Pôle Express. Ainsi, Michael n’arrive pas à croire que cette Mary est bien celle qui leur faisait des tours de magie pour ranger leur chambre, alors que ses enfants n’hésiteront qu’un bref instant avant de voyager dans la baignoire et que Jack, l’allumeur ambulant, semble naviguer entre les deux mondes.

Le dernier duel - The Last Duel (2021) Le dernier duel (2021)
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J'ai eu pitié pour Matt Damon, Ben Affleck en Blonde est ridicule.
Le vrai soucis c'est le pire film que j'ai vu c'est 2 dernière année.
Voir 3 fois la même histoire a la suite est insoutenable , heuuu en fait même a la fin de la 1ere fois c'étais très pénible.
Certain ont apprécié ce doit être de sacré intello , d'autres n'ont pas du regarder ou s'endormir .
les costumes les boucliers qui plie comme du plastique ............

Le dernier duel - The Last Duel (2021) Le dernier duel (2021)
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« **The Last Duel** » est très bon film historique disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement sombre et violent. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est divisée en trois chapitres exposant la vision d’un événement vu à travers le regard de trois personnages distincts. La photographie est immersive, la bande originale vient agréablement consolider les différentes atmosphères de l’histoire et le montage offre à l’ensemble une pointe d’originalité. Le scénario propose des faits qui font écho à l’actualité récente et la mise en scène de **Ridley Scott** permet d’aborder différentes perspectives. La distribution offre de très bonnes prestations avec **Ben Affleck** au look surprenant, un **Matt Damon** balafré et un **Adam Driver** à la crinière de chanteur hard rock. L’ensemble permet de passer un agréable moment face à une frange d’histoire de France méconnue.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-an5

Elvis (2022) Elvis (2022)
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C'est plus un film sur la vie d'Elvis vue par le colonel Parker (que le remarquable Tom Hanks arrive d'ailleurs à rendre presque sympathique ). Pour compléter le tableau il faut voir "Elvis and Nixon" qui montre une autre facette d'Elvis totalement occultée ici. La mise en musique est bien faite et montre les racines de la musique de Rock'n roll. L'image est belle, la bande son est bien travaillée. Si vous aimez les biopics musicaux c'est tout bon.

Terreur extrême - Primal Fear (1996) Terreur extrême (1996)
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« **Primal Fear** » est un très bon thriller judiciaire disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue évolutive et d’un développement adroit. Le rythme est tempéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est basique, la musique est relativement ordinaire et le montage est homogène. La mise en scène exposée par **Gregory Hoblit** joue avec les certitudes et les perplexités du spectateur. La distribution offre de très bonnes prestations, la confrontation entre **Richard Gere** et **Laura Linney** est construite dans la finesse, alors qu’**Edward Norton** se révèle avec ce premier film, lui ouvrant les portes d’une belle carrière. Un film qui pourrait facilement faire office de master classe dans le registre du thriller. À (re)découvrir !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bkK

Le retour de Jafar - The Return of Jafar (1994) Le retour de Jafar (1994)
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Pas mal, mais loin du niveau du premier volet. La suite est du même accabit.

La Guerre de Demain - The Tomorrow War (2021) La Guerre de Demain (2021)
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« **The Tomorrow War** » est un bon film de science-fiction disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement familier. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration joue au yo-yo entre différentes époques distinctes. La photographie permet de bien marquer les différentes époques ainsi que les différentes atmosphères, la bande musicale vient parfaitement accompagner les ambiances et le montage est cohérent. La distribution offre des prestations mitigées, notamment **Chris Pratt** dont la performance ne cadre avec pas avec son personnage, tout en étant trop proche de ce qu’il propose dans la série de films _Jurassic World_, là où **Yvonne Strahovski** est nettement plus à l’aise dans son rôle. Ce métrage tente d’apporter quelque chose de novateur au concept du voyage dans le temps, mais empreinte des éléments fortement marqués à des films références dans le genre. Reste que le message sur le changement climatique est sournoisement pertinent. Finalement le point fort du film est probablement la conception de la créature alien qui est de premier ordre, ces extraterrestres sont voraces et rapides. Un film qui aurait gagné à être raccourci de trente bonnes minutes, mais reste divertissant.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bmB

La Guerre de Demain - The Tomorrow War (2021) La Guerre de Demain (2021)
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Ce film est plutôt bien réalisé et les 2H15 passe assez vite.
Chris Pratt est plutôt bon dans ce films, le scénario est bien pensé, je recommande

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (2014) Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (2014)
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C'est un film qui traite du racisme de façon humoristique. Très drôle, joue beaucoup sur les stéréotypes que l'on a des différentes cultures.

Finch (2021) Finch (2021)
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« **Finch** » est un très bon film de science-fiction post-apocalyptique disposant d’une histoire originale, d’une intrigue simple et d’un développement agréable. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie souligne parfaitement, mais simplement l’état du monde, la bande originale vient pleinement souligner l’atmosphère présentée, et le montage est rationnel. Les effets spéciaux sont bluffants et offrent une dimension sympathique et amusante au robot. **Tom Hanks** offre une prestation de premier plan qui n’est pas sans rappeler sa performance dans « Cast Away » (2000) de **Robert Zemeckis**. L’ensemble est suffisamment particulier pour se démarquer de ce qui se fait dans le genre. Malgré un contexte profondément sombre, ce métrage dégage une tendresse toute singulière pour nos compagnons à quatre pattes.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bjk

Finch (2021) Finch (2021)
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Un bon film comme on attend d'un Tom Hanks.
L'histoire est belle et touchante.
Cependant, et pour ma part, c'est le film qu'on ne regarde qu'une fois.
L'histoire ce passe uniquement entre Tom Hanks, le robot et le chien, un peut à la manière de "Seul au monde".

Annabelle 3 : Retour à la maison - Annabelle Comes Home (2019) Annabelle 3 : Retour à la maison (2019)
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« **Annabelle Comes Home** » est un bon film d’horreur, disposant d’une histoire basique, d’une intrigue familière et d’un développement simple. Le rythme est cohérent, le récit est fluide et la narration est linéaire. La phonographie est sympathique mettant l’accent sur les décors afin d’immerger le spectateur dans l’atmosphère des années 60. La majorité des scènes se déroulent de nuit et bien que les jumpscares soient efficaces, ils restent classiques. La bande musicale est agréable et vient harmonieusement renforcer l’ambiance. Le montage débouche sur un film de 106 minutes suffisamment stressantes pour se ronger les ongles. La distribution offre de bonnes performances sans qu’une prestation ne sorte réellement du lot. Un film à regarder le soir, dans le noir, pour amplifier les sensations.

Sale temps à l'hôtel El Royale - Bad Times at the El Royale (2018) Sale temps à l'hôtel El Royale (2018)
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Passée la séquence d’intro, en plan fixe avec un cadrage singulier (qui prendra sa raison d’être plus tard dans le film) – un homme entre dans une chambre d’hôtel et s’y livre à des travaux méticuleux en vue de dissimuler un encombrant paquet avant un rendez-vous imminent – on pénètre de plain-pied dans l’hôtel qui va devenir ostensiblement le personnage central du film, à la fois axe de symétrie et nœud gordien d’une intrigue délicieusement tordue. Par une belle journée ensoleillée, quatre individus se retrouvent à la réception immense et vide de cet hôtel atypique, situé pile sur la ligne de démarcation entre la Californie et le Nevada, visiblement construit en des temps où la clientèle abondait qui se pressait sur les berges du lac Tahoe. Le clinquant des chromes, les tenues ostensibles, les décors rétro-futuristes nous placent l’époque : la fin des années soixante, où l’insouciance de l’après-guerre cédait douloureusement sa place à la paranoïa et aux questions d’éthique.
Quatre individus qui semblent ne pas se connaître, tous très différents (un représentant de commerce volubile et trop poli pour être honnête, un prêtre un peu rêveur à la limite de l’obséquiosité, une jeune femme noire nerveuse et sur ses gardes et enfin une hippie chic dont la décontraction dissimule une froide détermination. On se regarde en chien de faïence, on multiplie les attentions polies à moins de cultiver savamment une froide indifférence et on attend le personnel qui tarde à se montrer. Arrive enfin Miles, à la fois groom, serveur, barman, réceptionniste et gérant qui pond son speech sur l’histoire de cet établissement, lequel a connu des jours meilleurs et dont une partie restera fermée, la basse saison venant de débuter (nous sommes donc en automne et le prêtre annonce la pluie pour bientôt).
Les pions sont donc avancés pour la partie d’échecs mêlée de poker menteur qui va se jouer devant des spectateurs souvent rompus à l’exercice (ce n’est pas la première fois qu’on nous propose à l’écran la réunion dans un hôtel/motel apparemment impromptue de personnages louches qui ne tarderont pas à en découdre, comme dans Identity) : on sait donc que quelque chose est caché sous le plancher d’une des chambres et qu’au moins l’un des protagonistes est là pour le récupérer. La vérité s’avèrera plus pernicieuse, et délicieusement plus perverse. Nous n’en dévoilerons donc rien de plus.
Le film tout entier est construit sur cette promesse, ce jeu du chat et de la souris qui le rend ludique à souhait, nous promenant d’une chambre à l’autre tels des voyeurs observant ceux qui observent les autres. On épouse, on duplique ou on amplifie les doutes, les suspicions, les angoisses et le questionnement de ces êtres fantomatiques dont on sait pertinemment qu’ils ne sont certainement pas tous ce qu’ils prétendent être. Et toujours, partout, le décor de cet hôtel tentaculaire qui se déploie autour d’une caméra complice, souvent subjective, et demeure fermement ancré en tant que lieu principal du script, tel une scène de théâtre où se jouerait la plus brutale des révélations.
Car le film s’avère brutal, en ce sens qu’il aime surprendre le spectateur en l’endormant délicatement par le biais de situations convenues et de dialogues sirupeux avant de nous asséner le coup qui assomme et laisse groggy : une formule héritée du film d’horreur que Goddard maîtrise à merveille (n’est-il pas le co-créateur de la Cabane dans les bois ?). Sa violence se cantonne à des actes brefs dont la mise en scène désarçonne, d’autant que, après la mise en situation, on découvre l’envers du décor : le passé de chaque protagoniste, et une partie des raisons qui l’ont amené en ce lieu. Ces petits flashbacks n’entravent pas l’intelligibilité de l’intrigue qui avance à grand pas et parvient, malgré d’évidents passages obligés, à joyeusement surprendre. Il faut cependant reconnaître que certains segments s’avèrent un peu lourds qui altèrent le rythme, notamment tout ce qui tourne autour de l’introduction du personnage énigmatique joué par Chris Hemsworth. La volonté manifeste de le mettre en avant alors même qu’il n’apparaît pas avant la moitié du métrage désorganise l’agréable dynamique de l’ensemble qui saura tout de même trouver un finale à la hauteur, féroce, jubilatoire et rédempteur. Elaboré avec les archétypes du film noir, El Royale use des codes du film d’horreur et des cadrages du western spaghetti pour échafauder une véritable proposition de cinéma, sans réelle originalité mais avec fougue et savoir-faire.
Sous sa tenue de clergyman à la mémoire défaillante, Jeff Bridges (qui se présente sous le nom de Père Flynn ! Les fans de Tron apprécieront) rayonne avec une ravissante malice, passant de la mélancolie à la fureur, de l’appréhension à la forfanterie avec une aisance déconcertante. En face, Jon Hamm fait le job dans la peau de ce VRP délicieusement agaçant. Cynthia Erivo tient la dragée haute à tout ce beau monde là où Dakota Johnson peine à se démarquer de sa plastique impeccable.
Un film manquant peut-être de mordant, un peu tiède dans ses développements, mais qui saura satisfaire les spectateurs les plus exigeants en proposant un spectacle de qualité, de l’excellent cinéma à voir, qui ne ment pas sur la marchandise, construit sur des personnages amoureusement conçus et sachant remuer la petite fibre nostalgique en chacun de nous, par le biais notamment d’une bande originale articulée autour de standards enregistrés en direct (sur le plateau !) ou diffusés sur le magnifique juke-box du hall.

La cité perdue - The Lost City (2022) La cité perdue (2022)
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« **The Lost City** » est une bonne comédie romantique d’action disposant d’une histoire familière, d’une intrigue cousue de fil blanc et d’un développement éclatant. Le rythme est plutôt soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est somptueuse, les scènes d’action sont rondement menées, les effets spéciaux sont maîtrisés, la bande musicale est sympathique et le montage est rationnel. La distribution offre de très bonnes prestations, le duo formé par **Sandra Bullock** et **Channing Tatum** fonctionne bien, **Brad Pitt** fait une apparition remarquée alors que **Daniel Radcliffe** peine à convaincre en principal antagoniste. L’ensemble est très divertissant et permet de renouer avec plaisir avec ce genre quelque peu délaissé…
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-abl

3:10 pour Yuma - 3:10 to Yuma (2007) 3:10 pour Yuma (2007)
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Un honnête western, inspiré d’un classique, et qui n’a pas à se sentir diminué. Plus moderne, largement reconstruit, mais aussi plus rythmé, plus réaliste (malgré des invraisemblances de scénario), il respecte la subtilité des personnages et surtout la symbolique de l’Ouest. Tous les acteurs sont excellents (souvent trop propres pour de vrais cow-boys), avec une mention spéciale pour Ben Foster ; le côté “pourri” débonnaire et presque sympathique est très bien tenu par Russell Crowe. Tous les chapeaux sont parfaits

L'homme gris - The Gray Man (2022) L'homme gris (2022)
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« **The Gray Man** » est un très bon thriller d’action disposant d’une histoire basique, d’une intrigue classique et d’un développement singulièrement dynamique. La mise en scène est proche de la perfection, mais le scénario est trop simple et construit autour de trop de clichés du genre. Le rythme est effréné, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est excellente avec de très nombreuses scènes d’action, les fusillades et les explosions s’enchaînent jusqu’au dénouement final. La bande originale vient parfaitement accompagner l’ensemble et le montage permet au film de maintenir un niveau élevé de tension et de vélocité. La distribution offre de très bonnes performances. **Ryan Gosling** est parfait en tueur professionnel un brin désinvolte tandis que **Chris Evans** étonne dans un rôle de psychopathe sanguinaire. À l’arrivée, ce n’est peut-être pas le film d’action le plus intelligent produit par **Netflix**, mais probablement l’un des plus divertissants.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-azK

The Babysitter (2017) The Babysitter (2017)
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A mi chemin entre Home Alone et Fright Night, McG délivre un coming of age dont la débilité devient une sorte d'exhausteur de gout, transformant ainsi l'essai en plaisir coupable jubilatoire.

La Vie des autres - The Lives of Others (2006) La Vie des autres (2006)
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Dès le début on comprend très vite qu'on va voir un bon film. La première scène se lance parfaitement et on s'immerge très vite dans les personnages où les acteurs sont par ailleurs très bons. Captivant et bouleversant, le cinéaste ne s'arrête pas au simple film historique et d'espionnage mais tisse une histoire humaine autour de la relation entre l'espion et les espionnés. La réalisation est en retrait pour permettre au scénario de ressortir par sa justesse et son ambition mesurée qui rend le film réellement appréciable. Un vrai tour de force scénaristique et ce malgré une mise en scène le rapprochant d'un bon vieux téléfilm. En tout cas il obtient l’oscar du meilleur film en langue étrangère, la preuve qu'il n'y a pas besoin de moyens Hollywoodiens pour réaliser une petite perle.

La Cabine - Phone Booth (2003) La Cabine (2003)
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« **Phone Booth** » est un très bon thriller policier disposant d’une histoire originale, d’une intrigue bien ficelée et d’un développement dépouillé. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire, l’action se déroulant quasiment en temps réel. La photographie est simple, la bande musicale vient parfaitement accompagner l’atmosphère et le montage est cohérent. La distribution offre de très bonnes prestations, **Collin Farrell** domine clairement les débats alors que **Forest Whitaker** vient parfaitement en complément. L’ensemble est captivant et permet de passer un cours, mais agréable moment de divertissement.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aWA

La baleine - The Whale (2022) La baleine (2022)
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Un excellent film pour de détendre des films d'action et réfléchir un peu.

Vertige - Fall (2022) Vertige (2022)
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« **Fall** » est un bon thriller de survie disposant d’une histoire originale, d’une intrigue familière et d’un développement tout en verticalité. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. Scott Mann, le réalisateur, installe une atmosphère angoissante et **MacGregor** installe des visuels singulièrement stressants, offrant une sensation impressionnante de vertige. La bande musicale est discrète et le montage est cohérent malgré les correctifs qui ont été apportés post-production. La distribution, bien que clairsemée, offre de bonnes prestations. Bien que le script soit aussi minimaliste que son titre, ce métrage offre une bonne poussée d’adrénaline, surtout pour ceux qui paniquent à la seule idée de monter sur un escabeau…
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-b1u

Hors de moi - Unknown (2011) Hors de moi (2011)
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Très bon film d’espionnage sans prétention et très divertissant. Pour ma part, c’est un film qui m’a enthousiasmé, bien plus qu’il ne le mérite peut-être, pour son rythme, son atmosphère, ses acteurs. L’histoire est trépidante (un peu à la Hitchcock, un peu façon Jason Bourne), bourrée d’invraisemblances (mais on ne le regarde pas pour écrire une thèse sur les OGM !) mais pas plus que ses références. L’atmosphère est très attachante (Berlin, ex-carrefour de tous les espions), l’action musclée. Les acteurs sont parfaits et Diane Kruger, à contre-emploi dans son rôle de sans papier bosniaque, est toujours admirable. Reconnaissons aussi à ce thriller deux qualités devenues rares : le souci des cadrages et des éclairages (bien que l’alternance jour/nuit soit très fantaisiste) et aucun racolage à la high-tech : on se tue encore au couteau, on a un portable qui n’est pas connecté à un satellite intergalactique et les bombes ne sont ni à neutrons ni laser ! Un film à voir sans bouder son plaisir !

Rambo : la dernière mission - Rambo: Last Blood (2019) Rambo : la dernière mission (2019)
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« **Rambo: Last Blood** » est un bon film d’action disposant d’une histoire basique, d’une intrigue simple et d’un développement singulièrement violent. Le rythme est appuyé, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie **Brendan Galvin** est propre avec des effets spéciaux efficaces. La bande musicale orchestrée par **Brian Tyler** vient appuyer l’action et les quelques passages d’émotions. Enfin, le montage délivré par **Todd E. Miller** et **Carsten Kurpanek** offre un métrage de 101 minutes qui restent convenables sans pour autant être transcendant. La distribution offre de bonnes prestations, mais c’est bien évidemment **Sylvester Stallone** qui absorbe toute l’attention même si cela n’apporte aucune nouvelle dimension au personnage principal. Même vieux _John Rambo_ reste _John Rambo_…

L'opéra de la terreur - The Evil Dead (1981) L'opéra de la terreur (1981)
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**Le Passage de l'Horreur à l’Épouvante.** Evil Dead commence par une ambiance paranormale et chaque scène monte en puissance comme la scène de la forêt qui fit scandale à l'époque. Arrive la 1ère créature avec une dimension féroce aux effets déjantés. La vue subjective est incroyable, les acteurs sont surprenants, et on est envoûté par cette frénésie qui fait oublier le manque de décors, puisque même le huis clos tourne en avantage avec son ultime scène de survie lors du final vraiment osé. Un film qui date de 1981, mais c'est un monument de terreur qui va redimensionner ce genre.

L'armée des morts - Army of the Dead (2021) L'armée des morts (2021)
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Un film sans la moindre originalité. Chaque scène est l'occasion d'un cliché deja vu cent fois dans tous les films américains.

L'armée des morts - Army of the Dead (2021) L'armée des morts (2021)
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« **Army of the Dead** » est un bon film de zombies disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement à la fois drôle et sanglant. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est très réussie, les effets spéciaux sont efficaces. Les scènes d’action sont plutôt violentes, construites autour de fusillades et d’explosions. La distribution offre de bonnes prestations avec un petit plus pour **Dave Bautista** et **Matthias Schweighöfer**. Un moment de pur divertissement pour peu qu’on ne soit pas dégoûté par la profusion d’hémoglobine et de chair humaine…

Ben non - Nope (2022) Ben non (2022)
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Jordan Peele a ce penchant d'habiller les situations ordinaires, de les faire déraper à la manière d'un Stephen King. Ici il s'attaque à la SF d'une façon intéressante et horrifique, en renouvelant le vieux thème du "nous ne sommes pas seuls". C'est bien joué, bien mené. Les images sont belles, la bande son est bien tournée et intéressante. Plus intéressant à priori que pas mal de blockbuster survitaminés.

Klaus (2019) Klaus (2019)
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Un film d'animation vraiment très joli qui délivre un beau message et qui est rempli de magie.
Il s'agit ici d'une belle fable qui nous conte l'une des naissances de la Légende du Père Noël/Santa Claus ou tout simplement Klaus comme dans les origines.
http://letmentertainyou.com/2019/11/16/klaus/