Un film d'une humanité et d'une tendresse remarquable. Les acteurs avec Mme Hepburn et Mr Peck sont d'une justesse et d'un tact éblouissant.
Grand film.
Voilà un chercheur d’or – qui en a trouvé – aussi indestructible que tous les héros de série B depuis Rambo jusqu au Revenant et aussi amical avec les nazis que les Inglourious Basterds. Il faut aimer le deuxième degré, les pirouettes scénaristiques – bien menées à part la fin un peu bâclée – et le sang, qui coule souvent mais avec retenue cependant ! Notre héros, hiératique, a une gueule et joue remarquablement comme peut le faire un grand acteur de théâtre finlandais et les nazis ont bien les sales gueules de la fonction, mais sans caricature. Les paysages de toundra nordique et les ciels sont magnifiques et toute la mise en scène est très soignée, le montage efficace.
Et voilà donc un genre western – fait-on des spaghettis en Laponie ? – très réussi, et d’ailleurs primé, qui atteint son but : nous divertir vraiment sans nous infliger la moindre minute d’ennui.
« **Violent Night** » est un très bon film d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement singulier. Le rythme est variable, mais surtout très dynamique dans sa dernière partie, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est lumineuse et festive tout en faisant la part belle à une bonne dose de gore, les scènes d’action sont percutantes. La bande originale trouve un bel équilibre entre les airs modernes et des compositions de Noël. Le montage est cohérent, mais quelques scènes auraient pu être raccourcies afin de gagner en vitalité. La distribution offre de bonnes prestations, mais largement dominées par la performance sur mesure de **David Harbour** qui livre un Père Noël très original. L’ensemble est un ensemble d’action, d’horreur et de comédie qui permet de passer un agréable moment.
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Réalisé avec un petit budget et tourné caméra à l’épaule, ce film nous offre la première collaboration du cinéaste avec le tout jeune Robert De Niro, déjà remarquable dans un rôle de petite frappe membre d’une bande glandant dans Little Italy.
Petits trafics, picolades, bagarres incessantes, spirale de la violence.
Un véritable brouillon qui n’a que l’intérêt de voir deux grands acteurs futurs, De Niro et Keitel, copiner devant la caméra d’un Scorcese immature ! Certains y verront un film mystique et de qualité. Pas moi. Á passer.
« **Orphan: First Kill** » est un bon thriller d’horreur disposant d’une histoire bien écrite, d’une intrigue originale et d’un développement surprenant. Le rythme s’accélère au fur et à mesure qu’on déroule l’histoire, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, la bande musicale est plaisante et le montage est posé. La distribution offre de bonnes prestations, toutefois dominées par la confrontation entre **Julia Stiles** et **Isabelle Fuhrman** qui livrent toutes deux des performances de grande qualité au service de personnages bien tordus. L’ensemble est réussi malgré l’ensemble des critiques négatives qu’on peut lire ici ou là, et vient parfaitement compléter le récit présenté dans le premier volet.
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« **Ambulance** » est un bon film d’action, disposant d’une histoire avec des pointes d’originalité, une intrigue captivante et un développement standard. La photographie est très agréable avec de nombreuses scènes d’action, des cascades impressionnantes et diverses fusillades. La bande originale vient très bien accompagner les différentes ambiances du métrage et le montage offre un film assez long mais suffisamment prenant pour ne pas s’ennuyer. La distribution offre de très bonnes prestations au service de personnages bien marqués. L’ensemble est bien loin des critiques incendiaires que l’on peut lire sur la toile et offre un divertissement digne de ce nom.
« **Countdown** » est un thriller d’horreur moyen, disposant d’une histoire familière, d’une intrigue usitée et d’un développement standard. Le rythme s’accélère progressivement, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est sympathique, la bande originale est propre, mais classique et le montage est cohérent. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, mais si les personnages présentent des choix illogiques en bien des endroits. Malgré son audace contemporaine et sa menace technologique tout à fait moderne, le métrage adhère aux rythmes narratifs classiques, souvent prévisibles, mais ça reste tout à fait convenable, offrant un bon divertissement.
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Superbe film sentimental d’un Clint Eastwood au somment, tant comme réalisateur que comme acteur.Un film émouvant, sans jamais la moindre once de niaiserie et où la femme, sublimée par l’incomparable Meryl Streep n’a jamais été aussi bien racontée. La campagnarde esseulée et le photographe bourlingueur deviennent ici un couple mythique du cinéma.
Un thriller politique brillant par un Roman Polansky au sommet. Suspense, paranoia, crédibilté, soutenus par un scénario intelligent, une mise en scène sobre et élégante, des dialogues justes et un casting irréprochable.
On en redemande des films aussi palpitants que futés.Un film d’ailleurs couvert de prix (33) et de nominations (57).
Quel bonheur de retrouver Eddy Murphy dans cette suite, toujours dans le même concept,vraiment bien pensé, que du bonheur
« **The Snowman** » est un bon thriller policier disposant d’une histoire familière, d’une intrigue classique et d’un développement cohérent. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration fait appel à plusieurs flashbacks. La photographie est élégante, la bande originale est superbe et le montage laisse une part importante aux investigations et à la réflexion. La distribution offre de bonnes prestations avec des seconds rôles de qualité. Un film agréable, mais sans surprise, sans originalité avec un manque de vivacité.
Encore une brillante comédie romantique d’un jeune homme de 83 ans, assurément le meilleur peintre de sa ville de New York. C’est toujours aussi léger, avec la touche de mélancolie qui va bien, drôle et charmant. Un film qui paraît facile et qui en fait cache la maîtrise d’un as du cinéma, accompagné d’une kyrielle d’excellents jeunes acteurs prometteurs. On n’a qu’une envie, braver le covid et le trumpisme, pour se délecter du New York de Woody Allen.
Une mise en scène troublante. Un enchaînement de décors réalisé à la perfection, et une musique sublime. Des costumes et des décors réalistes. Mais une certains lenteur tout au long du film et le fait que l'on se perde de par les décors déteignent sur le film.
« **Spenser Confidential** » est un thriller policier conventionnel disposant d’une histoire familière, d’une intrigue usuelle et d’un développement basique. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration fait appel à plusieurs flashbacks. La photographie est agréable, la bande originale est sympathique offrant du rythme aux bons moments et de la tension lorsque l’atmosphère l’exige. Le montage est homogène. La distribution offre de bonnes prestations, **Mark Wahlberg** offre un personnage ayant une attitude nonchalante alors que **Winston Duke** incarne un homme zen, mais qui pète les plombs lorsqu’il a atteint le point culminant de sa tolérance. L’ensemble est divertissant mais aucunement mémorable, toutefois une suite semblerait être dans les tuyaux…
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Plutôt surestimées...
Malgré le fait qu'on me l'avait suggérée à plusieurs reprises, j'ai longtemps repoussé le plongeon dans cette série, et finalement, j'aurais pu m'en passer. La série se laisse regarder, mais ça donne l'impression de regarder Dallas dans une version plus actuelle "au goût du jour", aromatisé à la sauce Trump. Même la musique de générique ne s'accorde pas au genre, on a l'impression que c'est inspiré par Game of Thrones. Certaines scènes sont parfois intéressantes, voir même enrichissantes, mais elles se perdent dans beaucoup d'ordinaire. Mais bon, cela reste au dessus de bien d'autres séries sans intérêt.
« **The Perfect Storm** » est un bon film dramatique disposant d’une histoire forte, d’une intrigue captivante et d’un développement bien équilibré. Le rythme s’accélère progressivement, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie nous plonge dans l’humidité, la bande originale est majestueuse et le montage est cohérent. La distribution offre de très bonnes prestations durant lesquelles leur physique a été mis à rude épreuve. L’ensemble est impressionnant et prenant, malgré le poids des années.
« **The Dead Don’t Die** » est une comédie d’horreur sympathique disposant d’une histoire absurde, d’une intrigue vaudevillesque et d’un développement ridicule. Le rythme est modéré pour finir en feu d’artifice, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, la bande originale est séduisante et le montage est cohérent. La distribution offre de bonnes prestations au service de personnages singuliers mais c’est un véritable plaisir de retrouver Bill Murray sur le devant de la scène. L’ensemble reste divertissant, mais on se rend rapidement compte que tout cela va mal finir…
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Very very very very BAD
un des 3 plus mauvais film que j'ai vu ces derniere années.
Pourtant j'aime bien Mark Wahlberg
**Un Adultère pour l'Enfer.**
D'après son roman, Barker réécrit et le réalise en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un gros succès et 1 prix spécial. Le pacte commence par un aventurier en quête d'un cube, ce qui déclenche un rite hyperviolent, puis transition sur un couple dans une ambiance malsaine. Les décors se limitent à la maison, jusqu'à la terrifiante scène du retour à la vie, car le sang va être nécessaire.
Les victimes transforment la créature, et le cube ramène les démons, en combinant la terreur à une esthétique réaliste, et c'est le point-clef du film. La tension se maintient dans ses éléments obscènes, car le mari reste un parfait loser. L'histoire augmente la violence, grâce à ses magnifiques dompteurs aux dialogues glacés, pour ce classique de l'épouvante, précurseur et déjanté.
**Entrées Salles France : Env. 320.000 - Entrées Salles Usa : Env. 3.720.000**
Pas aussi bien que le premier.
L'histoire n'est pas accrocheuse.
« **Run** » est un très bon thriller offrant une histoire captivante, une intrigue appliquée et un développement harmonieux. Le rythme accélère progressivement, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est sobre, la bande originale est agréable et le montage est bien calibré. La distribution offre de bonnes prestations. Sarah Paulson offre un personnage de plus en plus inquiétant, et **Kiera Allen** livre un protagoniste qui passe par toutes sortes d’émotions. La mise en scène délivrée par **Aneesh Chaganty** est soignée et fine, offrant ainsi un très bon divertissement et une belle surprise dans un genre qui peine à se renouveler. Un réalisateur à suivre…
Film inclassable d'un petit génie du cinéma (qui me fait penser au travail de Michel Gondry). Extraordinaire galerie de personnages (tous joués par de grands acteurs et actrices) liés à des scènes de la vie d'une France très caricaturale et fantasmée (le passage sur Mai 68 est vraiment jouissif) qui témoigne de la grande tendresse de l'auteur piur notre pays pays. C'est à revoir plusieurs fois tant les trouvailles graphiques et autres foisonnent. Comme un bon roman, à déguster un soir où on est en apétit de bon cinéma.
« **Ava** » est un thriller d’action moyen disposant d’une histoire familière, d’une intrigue usuelle et d’un développement efficace. Le rythme est soutenu avec des plages très lentes à la limite du barbant, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est d’une bonne qualité, la musique est plaisante et le montage irrégulier avec des passages apathiques. La distribution offre de bonnes prestations. **John Malkovich** et **Colin Farrell** profitent de l’opportunité de leur second rôle respectif pour se faire plaisir alors **Jessica Chastain** démontre qu’elle peut endosser un rôle musclé, aussi bien à l’aise avec des flingues à la main qu’en combat aux corps-à-corps, tout en maitrisant l’aspect dramatique de son personnage. L’ensemble est divertissant, mais laisse un goût prononcé de déjà vu…
**Survivre à un Ordre de DIEU.**
Écrit et réalisé par Stewart, en Super2k anamorphique avec un gros budget, c’est un succès à la base de la série Dominion. Légion commence par un conte d'enfants, avec une atmosphère violente et un rythme hypervif. L'horreur surgit afin de recoller au conte et lancer l'histoire, dans sa découverte des singuliers personnages, car la tempête se lève.
L'impact est puissant lors de la 1ère scène choc culte, où tous se rejoignent dans une ambiance d'apocalypse. Le combat s'engage contre des créatures d'enfers, mais sans détails et façon série B, sur un rythme lent, prévisible, et avec une trame quasi inexistante, qui gâche l'ensemble. Sa violence s’intensifie dans le chaos du destin des Archanges, lors d'un puissant combat final.
**Entrées Salles France : env. 160.000 - Entrées Salles Usa : env. 5.100.000 - Entrées Salles Allemagne : env. 40.000 - Entrées Salles Russie : env. 940.000 - Entrées Salles Mexique : env. 310.000 – Entrées Salles Espagne : env. 420.000 - Ventes Vidéo Usa Mois 1 : env. 1.260.000**
« **Highlander** » est un très bon film d’action fantastique disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement nerveux. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration est ponctuée de nombreux flashbacks. La photographie est très plaisante avec un bon contraste dans les décors, la bande originale est marquante avec quelques titres mémorables et le montage est cohérent. La distribution offre de très bonnes prestations. Le duo formé par **Christophe Lambert** et **Sean Connery** est sympathique alors que **Clancy Brown** est parfait dans le rôle du principal antagoniste de l’histoire. L’ensemble est parfaitement divertissant et, avec les années, est devenu culte. Je ne saurais finir cette critique sans dire : « _il vaut mieux mourir que de disparaître_ » !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-brx
Extraordinaire film d’espionnage, un grand, un vrai, pas un divertissement (parfois réussi) genre James Bond ou autre surhomme. Là, c’est un vrai jeu d’espions, des hommes, paranoïaques, tordus, faibles, supérieurement intelligents, traîtres, loyaux… bref notre monde, exacerbé par la guerre froide et la lutte entre deux univers. L’adaptation, extrêmement difficile, d’un roman de Le Carré est ici remarquablement réussie : l’intrigue, plus que complexe, est minutieusement déroulée — mais il faut s’accrocher ! —, l’atmosphère est british et sombre à souhait, le jeu des acteurs d’une fantastique subtilité, dominé par le génial Gary Oldman, sidérant de sang-froid. Certains passages de haute volée font penser à Alfred Hitchcock ou à Carol Reed ! Tout est parfait, à voir au moins deux fois pour en apprécier toute la richesse.
« **The Guilty** » est un bon thriller policier disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue très bien orchestrée et d’un développement original. Le rythme est modéré à lent, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est simple jouant beaucoup sur la faible luminosité et les changements d’angle de prise de vue. La bande originale est discrète et le montage est cohérent. La mise en scène délivrée par **Antoine Fuqua** est atypique. La distribution est fluette, le film repose essentiellement sur les épaules de **Jake Gyllenhaal** qui délivre, une nouvelle fois, une superbe performance. L’ensemble est accrocheur et permet de passer un agréable moment. Un petit film sympa qui mérite qu’on s’y intéresse. À voir, sauf si vous aussi vous êtes un Netflixophobe !
« **Halloween Kills** » est un bon slasher disposant d’une histoire basique, d’une intrigue familière et d’un développement qui tire légèrement en longueur. Le rythme est modéré, le récit manque de fluidité par endroit, et la narration est linéaire. La photographie est inaccoutumée, la bande originale s’inscrit dans une continuité et le montage est inutilement étendu. La distribution offre des prestations mitigées avec un petit plus pour **Judy Greer** qui offre une belle sortie à son personnage et une **Jamie Lee Curtis** relativement transparente. L’ensemble se laisse regarder, mais est inférieur à son prédécesseur de 2018. Reste à découvrir si la conclusion sera à la hauteur…
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Que dire ? Du Besson moderne ?
Un tas d’os de 40 kg avec deux œufs-au-plat et un cul-plat qui pourrait être reconvertie en table, mise en scène comme une guerrière qui enchaîne des mecs surentraînés qui font deux ou trois fois son poids, voire les prends tous à la fois, avec les inévitables plans « cul », où la – certes jolie – miss squelette est offerte au regard des plus pervers dans des tenues et poses érotiques, sans parler de la cerise sur le gâteau : l’inévitable introduction de scènes homosexuelles.
Côté scénario, on est à mille lieues d’un Nikita.
Côté rebondissements, tout est téléphoné, même si volontairement caché par un jeu absurde de retours dans le passé.
Côté jeu d’acteur, le pire côtoie le ridicule.
Bref, j’ai gaspillé de mon temps d’existence et de mon argent pour une daube subventionnée du cinéma français.