Le meilleur film de M Mann pour moi. Pour son action resserrée qui tient dans les canons de la pièce classique (unité de temps, de lieu, etc ), ses acteurs (un des meilleurs Tom hanks) et sa logique implacable tout en allant d'actions en actions. L'image est superbe y compris les nombreuses scènes sombres, la bande son est très travaillée et superbe, comme dans tous les films de ce réalisateur. Du grand cinéma.
« **The Hurt Locker** » est un très bon film de guerre disposant d’une histoire originale, d’une intrigue forte et d’un développement très réaliste. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. **Kathryn Bigelow** démontre son talent en abordant sobrement les différents aspects psychologiques et les complications morales, et même techniques, de la guerre moderne tout en offrant des séquences pleinement angoissantes. La photographie offre une immersion très réaliste, la bande originale est discrète et le montage offre des séquences assez longues mettant en avant la bravoure de certains militaires. La distribution offre de très bonnes prestations avec un **Jeremy Renner** qui livre un personnage singulier, trompe la mort, peu enclin à suivre le manuel et perdu dans la vie « normale »… Un film marquant, récompensé par de nombreux prix et plusieurs Oscars.
Film au rythme et à l’humour dévastateurs qui mélange génialement toons et êtres de chair. Et tous sont presque à la même cadence effrénée. C’est drôle et très, très bien monté, très, très bien réalisé. Le mixage époustouflant de l’animation et de la réalité est sidérant quand on pense que tout ça fut fait avant le règne du numérique. Bob Hoskins est parfait dans son rôle. Gros succès en son temps bien mérité et qui n’a pas pris une ride. Seuls quelques accrocs dans la fluidité montrent que tout ça ne fut pas fait par une grosse machine informatique. Génial !
Nothing Else Matters de Metallica sur la bande originale est une surprise encourageante, et si le film se laisse regarder, il n’en reste pas moins très moyen, et du coup traîne en longueur. La faute à un scénario décousu, un humour convenu, une romance à l’eau de rose, et une fin téléphonée. Le tout agrémenté du désormais sempiternel néo-féminisme ici grossier, accompagné de sa touche LGBT, et d’un soupçon d’écolo-bobologisme. C’est à un point où j’ai été étonné de ne pas y trouver le respect du quota BLM.
Pas mal mais un peu "pompé " sur la momie (pour le trio d aventuriers" et sur les pirates des Caraïbes pour la quête
Un super film dans le genre polar débridé, humoristique et intelligent. Une réussite pour son rythme, l’intelligence de son scénario, un casting d’exception et très britannique, une BO choisie. Tout, vraiment tout, pour se régaler avec ce divertissement de haute volée.
En conclusion, « **Invisible Man** » est un très bon film de science-fiction disposant d’une histoire familière, d’une intrigue hyper prenante et d’un développement efficace. Le rythme monte progressivement en puissance, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est enveloppante, la musique vient parfaitement souligner l’atmosphère et renforcer le suspense et le montage est méticuleux. La distribution offre de bonnes prestations cependant pleinement dominées par la superbe performance d’**Elisabeth Moss**. L’ensemble permet d’offrir un très bon divertissement et mérite d’être recommandé. À voir donc…
Mon avis pourrait certainement être différent si je n'avais pas adoré le premier et apprécié le second volet de cette trilogie. Un guerrier implacable qui avance inexorablement vers son objectif. Des scènes de combat "naturelles" (je ne sais pas comment l'exprimer mais ceux qui ont vu les films me comprendront), des méchants bien sales...
Ici, que neni. Nous avons là un dégueuli de film d'action. Des scènes de combat courtes et trop chorégraphiées, trop de longueurs dans le scénario, des actions improbables et une tentative d'intrigue plus poussée mais raté. Nous ne voulions pas regarder un thriller raté mais un super film d'action.
Doux jésus, comme je suis déçu!
Dans Taken 3, on retrouve Brian Mills, toujours en mode super-héros comme dans les deux premiers opus.
Cependant, la film est plus mou que ces prédécesseurs, les scènes de bastons/fusillades sont plus courtes et plus espacés, laissant un peu plus de place à l'histoire.
L'Enquêteur (interprété par Forest Whitaker) essaye de tout faire pour le rattraper avec les forces de police qui sont encore une fois tournés en ridicule. On notera la prestation de l'acteur qui est très convaincante.
Un animateur de talk show et son producteur se retrouvent impliqués dans un complot meurtrier à l’échelle internationale.
**Pas de Pieux ou Croix, ils Sont Immortels.** Entretien avec un Vampire commence par des décors somptueux qui opèrent une transition au 18ème siècle. Une histoire façon superproduction avec la longue transformation aux effets magnifiques déchaîne ses images chocs. Une ambiance saignante car l'action arrive au bon moment et son don obscur enchaîne les sentiments avec l'arrivée d'un autre personnage. Puis on change d'histoire pour Paris en suivant le roman point par point. La scène du théâtre est sur la base des interrogations des créatures jusqu'à son pertinent final.
Alors qu'elle travaille à ses leçons, Alice se laisse entrainer par le sommeil et tombe dans une profonde rêverie. Poursuivant un lapin très en retard elle accède au pays des merveilles où une suite d'aventures rocambolesques et insolites l'attendent. Tantôt rapetissée, tantôt gigantesque, Alice oscile au gré de ses rencontres entre la quête du merveilleux et l'expérience cauchemardesque.
« **Uncharted** » est un très bon film d’aventures, disposant d’une histoire basique, d’une intrigue prenante et d’un développement discursif. Le rythme est très soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est superbe avec de très beaux visuels, des effets spéciaux maîtrisés et des scènes d’action abondantes. La bande originale est plaisante et moderne et le montage permet au film de garder le spectateur en tension, sans temps mort durant près de deux heures. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble avec un petit bémol pour **Antonio Banderas** qui n’est pas pleinement convaincant. Ne connaissant pas du tout l’univers du jeu vidéo, nous sommes en désaccord avec l’ensemble des critiques négatives que nous avons pu rencontrer autour de ce film. Ce métrage rempli parfaitement son rôle de divertissement et mérite pleinement qu’on puisse le recommander. À voir !
« **Jurassic World Dominion** » est un bon film de science-fiction disposant d’une histoire basique, d’une intrigue légère et d’un développement familier. Le rythme est soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La mise en scène signée **Colin Trevorrow** offre une sensation de réchauffé pour plusieurs séquences. La photographie est agréable, les effets spéciaux sont excellents, la bande musicale est plaisante et le montage est dynamique. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, même si on se demande pourquoi certains personnages sont encore présents. Toutefois, notre préférence ira chez **Jeff Goldblum** pour son excentricité mesuré. L’ensemble se laisse regarder, mais il serait temps de mettre un terme à cette franchise, à moins d’y apporter de l’originalité autre que la multiplication des variantes de dinosaures…
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aBH
Un très bon casting pour un excellent divertissement, plein d'humour, d'action, avec des personnages attachants et intéressants... J'ai passé un très bon moment.
Encore un film qui se sent obligé de faire ouvertement l’apologie du néo-féminisme. Avoir une actrice en héroïne n’était pas suffisant, pas plus que de mettre de petites allusions discrètement sous-entendues. Non, il fallait clairement le montrer et l’énoncer. Le cinéma me débecte de plus en plus, il est devenu uniquement un outil de propagande libérale/gauchiste, et les productions Netflix sont pires que tout en la matière. Dommage…
Seuls les grands myopes y verront du Tarentino. Film américain série Z comme tant d’autres, croisé avec un style manga, c’est une suite ininterrompue de bastons et autres violences de dessins animés – mais pas du Disney ! – , un peu d’humour pour faire subtil et une histoire compliquée pour faire intelligent. Certains trouveront grâce au rythme époustouflant ce film divertissant , moi je m’y suis profondément ennuyé, trop c’est trop. Seuls les acteurs, Brad Pitt en tête, émergent de cet océan d’ineptie et jouent impeccablement. N’allons pas jusqu’à pleurer du sang comme dans l’histoire mais nous pouvons quand même nous lamenter de constater une telle médiocrité.
« **Bullet Train** » est un très bon film d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement amenant une bonne dose d’humour. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est très axée sur les scènes d’action, la bande musicale est excellente et le montage est cohérent. L’impressionnante distribution offre de très bonnes prestations avec quelques guest-stars sympathiques. L’ensemble est particulièrement divertissant et mérite une recommandation.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-b1e
« **Extraction** » est un bon film d’action disposant d’une histoire basique, d’une intrigue captivante et d’un développement singulièrement percutant. Le rythme est très soutenu, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie fait la part belle aux scènes d’action, aux fusillades et aux combats au corps-à-corps. La bande originale fournit une bonne dose de vitalité à l’ensemble et le montage est nerveux. La distribution offre de très bonnes prestations sans un surplus de dialogue ; ici, ce sont les armes qui parlent. Un petit plus pour **Chris Hemsworth** qui malgré un rôle musclé arrive à offrir un peu d’émotion et d’humanisme à son personnage. L’ensemble se laisse regarder avec un plaisir coupable même si le scénario est relativement vide de substance philosophique, moral, éthique, etc. Un métrage que l’on peut tout de même recommander, notamment aux fans d’action et de gunfights.
« **The Book of Eli** » est un très bon film d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement post-apocalypse. Le rythme s’équilibre entre les passages vifs et plus flegmatiques, le récit est fluide et la narration est linéaire. La mise en scène des **Hughes Brothers** amène progressivement le cœur de l’intrigue. La photographie installe brillamment l’ambiance avec une coloration proche du noir et blanc afin de renforcer l’atmosphère apocalyptique. La bande originale est séduisante et le montage est cohérent. La distribution offre de très bonnes prestations avec une délicieuse confrontation entre **Denzel Washington** et **Gary Oldman**. L’ensemble permet d’accéder à un agréable moment de divertissement.
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-b55
**Des Yeux Rouges, 3 Jours avant la Colère.**
Préquel au roman, réalisé par Shore en 2k panavision avec un énorme budget, c'est un gros succès, et 1 prix meilleur film. Dracula l'Innommable commence par des images magnifiques, puis une transition temporelle laisse arriver le Prince. Le style superproduction disparaît, avec sa violente créature, car légendes et royaume s'enlisent dans l'élégance de l'histoire, et de sa violence.
Arrive la redoutable créature pour lumière contre ténèbres ce qui déclenche le combat, avec une nouvelle dimension. Perception d'une illusion dans une fureur fidèle à la légende de Vlad, et de sa condition. Les champs de bataille sont fades et inégaux, et sa montée en puissance est ratée, avec des bribes d'une vie qui traîne. Mais les magnifiques effets, réveillent le fils du Dragon lors de son terrifiant final.
**Entrées Salles France : env. 640.000 - Entrées Salles Usa : env. 6.860.000 - Entrées Salles Allemagne : env. 660.000 - Entrées Salles Italie : env. 800.000 - Entrées Salles Russie : env. 2.590.000 - Entrées Salles Mexique : env. 1.700.000 - Ventes Vidéos Usa Semaine 1 : env. 460.000**
Avec Bumblebee, la bande à Bay entame sa seconde décennie d’adaptation de la franchise de jouets Hasbro au cinéma. Qu’on exècre ou qu’on adore, qu’on apprécie l’un ou l’autre ou tous les films (voire aucun !) jusque lors tournés par Michael « Explosions ! » Bay et coproduits par Steven Spielberg, il faut admettre que la série offre suffisamment de garantie aux financiers participant à l’aventure pour qu’ils puissent se permettre non seulement d’en poursuivre la réalisation mais aussi et surtout d’en concevoir des spin-off, de manière non seulement à continuer de ponctuer la culture populaire mais également à donner d’autres angles d’approche à leur produit, une saveur différente, une orientation alternative tout en conservant l’esprit original et certaines figures imposées. Ainsi, si auparavant on fonctionnait sur des invariants devenus au fil des ans totalement caricaturaux (jeune héros un peu benêt/jolie fille qui n’a pas froid aux yeux/gros robots qui se foutent sur la gueule), cette fois, avec l’aide d’une nouvelle équipe artistique (dont le réalisateur du très remarqué film d’animation Kubo & l’armure magique), on modifie quelque peu les valeurs en tentant de toucher une nouvelle génération.
Pour les inconditionnels de la saga, Bumblebee peut faire figure d’origin story, centrée sur l’un des personnages les plus emblématiques : bizarrement, ni l’imposant et impressionnant Optimus Prime, leader des Autobots, ni le redoutable Megatron, chef incontesté des Decepticons, mais Bumblebee, le « petit frère » des Autobots, intrépide, respectueux de ses aînés et généreux. Alors que dans les films son mode véhicule était une Chevrolet Camaro, Travis Knight et ses collaborateurs ont décidé cette fois de revenir aux origines (la série animée) en le dotant d’une apparence de Volkswagen Coccinelle jaune. Cette optique a son importance puisque tout le film a été pensé en conséquence : l’histoire se déroulant dans les années 80, l’ambiance, les décors, les costumes, la mentalité même se devaient de coller à l’époque – une époque rentable actuellement, très tendance avec des séries à succès comme Stranger Things et des productions cinéma tentant de retrouver certaines des qualités des films d’action testostéronés et décomplexés de cette décennie. Le metteur en scène explique d’ailleurs qu’il n’a pas rechigné à utiliser d’antiques objectifs Panavision afin de conférer au film une texture vintage, avec une palette de couleurs moins clinquante que dans les métrages précédents, sans pour autant dédaigner la mise au point des effets spéciaux lors des confrontations de robots.
Le scénario décrit donc les tribulations de Bumblebee, d’abord engagé dans la résistance autobot aux côtés de son leader bien aimé, mais chargé in extremis de trouver refuge sur Terre afin d’y élaborer une tête de pont susceptible de redonner l’avantage à leur faction. Hélas, les choses ne se déroulent pas comme ils l’avaient prévu : à peine atterri, Bumblebee est pris à partie par les rescapés d’un commando et doit très vite trouver une solution de repli. Quelques temps plus tard, Charlie, jeune fille traînant sa déprime depuis la mort de son père, trouve cette mignonne Coccinelle dans une décharge et décide de la réparer. Imaginez sa surprise lorsqu’elle découvre que sa voiture cabossée est une entité extraterrestre réfugiée sur notre planète ! Malheureusement, Bumblebee a perdu l’usage de la parole dans son dernier combat et cela va être bien malaisé de communiquer avec les humains, d’autant que les Decepticons sont toujours sur ses traces…
La personnalité du jeune Autobot fait que les spectateurs ont moins de difficulté à s’identifier à lui : nul besoin donc de lui adjoindre un garçon débrouillard ni une bombasse en mini-short, d’autant que la cible visée semble manifestement être une tranche d’âge inférieure. Il s’agit ici d’une comédie d’action familiale véhiculant des valeurs traditionnelles : Charlie ne compte pas sur sa séduction pour s’en sortir, mais sur ce que lui a enseigné son défunt père, qu’elle adorait. Et même si la très prometteuse Hailee Steinfeld (qui éclaboussait l’écran dans True Grit) pourrait fort bien briller par ses appas, elle ne met en avant ici que sa gouaille, son tempérament et son ingéniosité, en parfait contrepoint aux bimbos du lycée à la cervelle de moineau. Changement de cap, donc, mais pas changement de ton et on ne fera pas dans la dentelle : les Decepticons sont des bad guys sadiques et retors, se jouant de la crédulité des forces armées américaines ; l’agent Burns, rescapé des combats ayant suivi l’arrivée de Bumblebee, est une grosse brute obtuse, parfaitement incarnée par le catcheur John Cena ; Bumblebee lui-même, en arrivant sur Terre, est devenu une petite chose timide et traumatisée, obéissant tel un petit chien aux injonctions de Charlie. Ajoutez-y une mère complètement à l’ouest, un petit frère en mode ninja, un beau-père illuminé et un voisin geek éperdu d’amour et vous aurez un magnifique tableau décadent d’une Amérique qu’on croyait disparue. Vous êtes prévenus.
Côté histoire, si la charnière centrale est désormais la relation tendrement complice entre l’Autobot fuyard et la fille rebelle, le reste se déroule sans queue ni tête, alignant les incongruités et les séquences spectaculaires, distillant quelques punchlines ringardes avec une pointe d’humour façon blockbuster récent sur une bande-son qui ravira les nostalgiques (Bumblebee ayant perdu son module de synthèse vocale, il s’exprime par le biais des chansons disponibles sur la bande FM). Pour peu qu’on fasse abstraction de nombreuses absurdités insérées dans le script, on pourra sourire devant la stupidité des dirigeants américains et la maladresse maladive du gentil Memo, le timide voisin opportuniste ; malgré son côté caricatural, Otis, le petit frère de Charlie, offre quelques séquences bien sympathiques grâce à l’abattage de son jeune interprète (Jason Drucker). Les poursuites et pugilats chromés parviennent par moments à hisser le film dans le top du cinéma d’action. Et si beaucoup d’enchaînements sont tirés par les cheveux, l’ensemble suit son cours avec une forme de décontraction tacite en un savant mélange de fun et de morale disneyenne.
« **Speed** » est un très bon thriller d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue forte et d’un développement énergique. Le rythme est très soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie signée **Andrzej Bartkowiak** est nerveuse, la bande musicale orchestrée par **Mark Mancina** accompagne agréablement la dynamique du film et le montage présenté par **John Wright** permet au métrage de maintenir la tension et l’aspect hystérique de l’action. La distribution offre de bonnes prestations et le duo composé de **Keanu Reeves** et **Sandra Bullock** offre une belle alchimie, tandis que **Dennis Hopper** présente un personnage névrosé, redoutablement menaçant. Un divertissement de premier plan, qui fait désormais office de classique, qui n’a pas trop souffert du poids des années…
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-aMj
If you like Mark Wahlberg, exhaust noises, that typical Michael Bay post production FX mash, oily-sweating-brainless-babes-who-would-have-worked-at-the-local-CostCo-if-not-in-this-movie running in slow-motion, and Army references that-you-don't-even-care-how-inappropriate-it-is-you-just-want-it-anywhere-on-your-cereals-on-your-car-on-your-house-on-your-dog-on-your-penis, well this is a good movie. You're good to go. But don't vote. Leave it to us, grown ups.
**1 - Genèse du projet**
_Rambo_ est l'adaptation cinématographique du roman éponyme publié en 1972 de David Morrell. Un ex-professeur dont certains des élèves sont partis au Viêt Nam. Il écrivit ce livre pour parler du problème de la réinsertion des vétérans ayant quitté l'Amérique de Kennedy sûrs de leur bon droit, pour retrouver une Amérique hippie et moralisatrice qui formulait de sévères critiques à leur encontre.
Le nom de _Rambo_ est trouvé par l'auteur après deux anecdotes vécues par celui-ci :
* La première : À l'époque où il était professeur et qu'il voulait rédiger ce roman, David Morrell lisait beaucoup les œuvres d’Arthur Rimbaud, que beaucoup de personnes, dont ses élèves, prononçaient « Rambaud ».
* La seconde : Sa femme s’en revenait du marché et lui annonça qu’elle avait trouvé une nouvelle pomme. Il lui demanda qu’elle était la variété de cette pomme, sa femme lui répondit : Une « Rambo » (il s'agit en fait de la variété « Rambour »). Il venait de trouver le nom de son personnage principal.
**2 - Distribution des rôles**
Le personnage de _Rambo_ devait être joué par Dustin Hoffman qui jugea finalement le scénario trop violent. D'autres acteurs l'ont refusé comme Al Pacino, qui le jugea pas assez sauvage, ainsi que Steve McQueen, Clint Eastwood, Nick Nolte, Kris Kristofferson, Jeff Bridges, Robert De Niro, Michael Douglas et Terence Hill.
Le réalisateur Ted Kotcheff proposa finalement le rôle à Sylvester Stallone, à la suite du succès critique et public de _Rocky_ (1976). Le scenario original, inspiré du roman de David Morrell, décrit le personnage Rambo comme un vrai psychopathe, un vétéran rendu fou furieux par son passé, qui combat et tue sans merci après avoir subi brimades et humiliations.
Stallone, ayant eu un coup de cœur pour son personnage et le sujet, apporta ses propres modifications au scenario, réécrivant son rôle pour en faire une victime (de l'armée, de la société), montrant un homme perdu et hanté par des souvenirs de la guerre et qui ne parvient pas à se réinsérer dans une société qui le traite comme un paria, alors qu'il a été envoyé au Viêt Nam pour défendre les soit-disant valeurs de son pays.
Le rôle du colonel Trautman devait quant à lui être tenu par Kirk Douglas, qui demanda des modifications sur le scénario (suicide de Rambo à la fin du film). Mais Sylvester Stallone eut le dernier mot et refusa de changer le scénario. D'autres acteurs, comme Lee Marvin, devaient aussi endosser le rôle de Trautman, ou encore Gene Hackman pour celui du shérif Will Teasle.
L'acteur David Caruso, qui joue dans le film _le shérif-adjoint Mitch_, apparaît dans un de ses premiers rôles.
**3 - Comprendre le film**
Depuis l’édition Blu-ray 1K et 4K une piste sonore associée à des sous-titres Anglais et Français et probablement disponibles en d’autres langues qui permet de visionner le film avec uniquement cette piste sonore _Commentaires de David Morrell, auteur du livre « Rambo », 1972_ et les sous-titres associés en Français (ou encore en d’autres langues). C'est un tout autre regard qu'il est possible de poser sur ce film.
Après la diffusion du film en salles de cinéma, Dvid Morrell reçu quantité de courriers. Nombre étaient d'épouses, de compagnes d'amies de vétérans du Viêt Nam, une guerre humiliante pour les USA dont il fallait taire l'existence et laisser-pour-compte ces soldats revenus mentalement détruits, voire physiquement également. Ces courriers contenaient souvent cette phrase : _Merci, depuis que mon mari a regardé le film, il s'est remis à nous parler..._
**4 - Tournage**
Le tournage s'est déroulé d'octobre à décembre 1981 au Canada, dans la province de Colombie-Britannique, principalement à la ville du nom de _Hope_. D'autres scènes ont été tournées dans le parc provincial Golden Ears, à North Vancouver, à Pitt Meadows et à Port Coquitlam.
Sylvester Stallone s'est blessé en réalisant la cascade pour la chute depuis le grand arbre : il s'est cassé trois côtes. La scène, ayant été jugée bonne, est celle que nous voyons dans le film.
Le couteau de survie utilisé par Rambo dans le film est basé sur le design des couteaux utilisés par les pilotes d’avion de la Seconde Guerre mondiale, qui incluaient un kit de survie logé dans le manche avec du fil de pêche, des épingles, des bandages, des allumettes et un scalpel. C'est le coutelier Jimmy Lile qui a été en charge de la fabrication du couteau pour le film. Il mesure 35 cm avec une lame de 22 cm et une épaisseur de 6 mm.
Une version de la scène finale du film (dans laquelle Rambo se suicide devant son mentor le colonel Trautman) fut tournée. Mais les réactions lors des premières projections tests furent négatives, les spectateurs prenant le personnage de Rambo en compassion (parce que dans le film, les « gentils » ne sont pas forcément ceux qui le prétendent). Il fut alors décidé de garder la version de la scène dans laquelle Rambo reste en vie et se rend aux autorités.
Pendant la période du tournage, David Morell demanda une faveur à Sylvester Stallone. Le fils de David, âgé de 10 ans, atteint d'une leucémie avait Stallone pour idole cinématographique. Stallone compris la demande et s'y refusa, comme il refusait toutes les demandes de visites d'enfants malades dans les hôpitaux parce qu'il était un homme trop sensible et ne pouvait tenir devant des enfants dont l'issue était fatale. Morell insista et transforma sa demande en un appel téléphonique de Sylvester à son fils. Stallone ne promis rien, il annonça qu'il réfléchirait. Le jour d'anniversaire de l'enfant, le téléphone de la maison sonna, David décrocha et annonça à son fils que c'était Sylvester Stallone qui voulait lui parler. L'enfant cru à une blague de son père et fut émerveiller de converser avec son idole. Ce fut le dernier anniversaire de cet enfant qui succomba à sa maladie.
**5 - Montage**
Le film comporte quelques faux raccords :
Lorsque le shérif Teasle dépose Rambo après le pont, on peut apercevoir le micro de la caméra dans le reflet d'une des vitres de la voiture au moment où celle-ci fait demi-tour.
Une erreur découverte par nombre de motards : Lorsque Rambo sort du commissariat en courant, il dérobe une moto. Celle-ci est une _Yamaha XT 250_ monocylindre à quatre temps. Pourtant, le son du moteur à quatre temps est remplacé par celui d'un moteur à deux temps et ce, jusqu'à la fin de la course-poursuite.
Lors de cette même poursuite, la voiture de Teasle perd son enjoliveur arrière-droit en pleine course. Quelques plans plus tard, l'enjoliveur réapparaît à sa place sur la roue.
Au moment du franchissement du barrage de police par Rambo, lorsque son camion atterrit après avoir percuté la voiture de police, nous voyons la ridelle s'ouvrir alors que sur le plan suivant le camion poursuit sa course avec la ridelle fermée. De plus, il est possible d’apercevoir, sur le plan large extérieur montrant la collision, la caméra placée dans la cabine du camion pour les plans subjectifs.
**6 - Musique**
La bande originale a été composée par Jerry Goldsmith, dont le thème _It's a Long Road_ sera repris dans les trois suites et la série d'animation. La version musicale est en générique début du film et la version chantée par Dan Hill en générique final (Poles de Hal Shaper). L'album sera édité en 33 tours par Regency Records, puis en CD avec des titres bonus par Intrada Records et Varese Sarabande. La composition complète de Goldsmith sera publiée dans un double CD par Intrada le 23 novembre 2010.
La musique est la partition du mouvement. Goldsmith appartenait à cette génération de compositeurs et musiciens qui entendaient que la musique ne doit pas être omniprésente, mais simplement pour introduire une action. Quand l’action est suffisamment construire, elle se suffit à elle-même, elle n’a plus besoin de musique.
Ce qui est le cas à la 18 ème minute, lors de la course poursuite entre la voiture du shérif et la moto pilotée par Stallone, la musique disparait, l'action se suffit à elle-même.
**7 - Différences entre le roman et le film**
Dans une certaine mesure, le film respecte fidèlement l'intrigue du roman mais a changé des aspects :
* **Version roman** : Rambo a des cheveux très longs et une grosse barbe.
* ### **_Version film_** : Il n'a que des cheveux mi-longs et une barbe de 2-3 jours.
* **Version roman** : Le shérif Teasle appréhende Rambo dans un fast-food.
* ### **_Version film_** : Il l'arrête quand celui-ci fait demi-tour au pont pour revenir vers la ville.
* **Version roman** : Galt est un personnage naïf et pas très adroit.
* ### **_Version film_** : il est un homme violent et sadique qui prend Rambo en grippe dès le départ.
* ### **Version roman** : Rambo s'échappe du commissariat tout nu. **Version film** : il reste habillé.
* **Version roman** : Rambo massacre un par un les policiers qui le pourchassent.
* ### **_Version film_** : Un seul meurt, Galt, en se tuant tout seul depuis l'hélicoptère, Rambo est en légitime défense, et se contente de blesser les autres.
* **Version roman** : Rambo détruit la prison et le palais de justice avec de la dynamite.
* ### **_Version film_** : il détruit le commissariat, station essence et des magasins de jouets, de sports et d'armes, symboles de la vie moderne américaine.
* **Version roman** : Rambo épargne le shérif Teasle dans la forêt (il le blesse mais ne laisse vivant) car ce dernier a été décoré lors de la guerre de Corée et Rambo respecte l'ancien héros de guerre. (Photo du shérif dans son bureau en arrière-plan.) Cependant par la suite, il y a une fusillade entre les deux hommes et Teasle finit par mourir de ses blessures;
* ### **_Version film_** : Teasle s'en sort vivant : Rambo s'apprête à le tuer mais il est interrompu in extremis par Trautman.
* **Version roman** : À la fin du roman, Rambo est abattu par le colonel Trautman.
* ### **_Version film_** : Cette fin avait été adaptée telle quelle mais les spectateurs de la projection-test l'avaient trouvée trop sombre. Les scénaristes ont finalement opté pour une fin plus heureuse : Trautman convainc Rambo de se rendre, ce que celui-ci finit par faire.
**8 - La place du film**
_Rambo_, et uniquement le premier réalisé par Ted Kotcheff et non les suites commerciales aux contenus des plus repoussantes, est le grand-père des films d'action des années 90 et de celles qui suivirent. Après les 10 premières du films, l'action est commence. Le personnage principal _Rambo_ qui est présenté (volontairement) comme le méchant, du mauvais côté de la barrière derrière laquelle sont tous les bons représentants de la bonne société qui se cache derrières des titres, des apparences, des rôles, devient le héro soutenu par les spectateurs et les gentils ne sont pas ceux qui prétendaient l'être.
Lorsque Ted Kotcheff présente son projet avec David Morrell aux studios d'Hollywood, ils essuient refus sur refus. Personne ne croit au film, pense que son sujet le Viet Nam est un taboo, source d'échecs commerciaux. Ted Kotcheff se tourne alors vers des sociétés de production indépendantes américaines et européennes. Quatre amis chef d'entreprise de Ted Kotcheff lui prêtent ce qui sera après montage 25 minutes du film afin de pouvoir présenter le films auxdites maisons de production et escompter les financements nécessaires. C'est la scène de la falaise et de l'hélicoptère qui sera tournée. Une projection est organisée, les producteurs y sont conviés. Le jour dit, les invités se présentent, personne ne connait Ted Kotcheff, David Morrell qui voient leurs illusions s'envoler. Mais après la projection des 25 minutes, tout change, les producteurs se disputaient les droits.
Par **VinceBass**, le 04 janvier 2010.
« **Black Adam** » est un excellent film de super-héros disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue classique et d’un développement singulièrement attractif. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est superbe, les effets spéciaux sont excellents, les scènes d’action sont impressionnantes. La bande musicale est très sympathique et le montage permet au spectateur de rester pleinement concentré sur l’histoire. La distribution offre de très bonnes prestations avec un **Dwayne Johnson** charismatique et un **Pierce Brosnan** toujours aussi flegmatique. L’ensemble permet de passer un excellent moment et représente exactement l’idée que nous nous faisons d’un divertissement. À ne zapper sous aucun prétexte !
**Lire ma critique complète :** https://wp.me/p5woqV-bpf
Film d'un budget ridicule, sans queue ni tête, avec, en première partie, une mise en place intéressante mais à la narration terriblement ennuyeuse (une bonne femme qui raconte sa vie entière à un barman), puis une seconde partie "thriller" ridicule tellement ça ne raconte rien. En plus, on devine à peu près toute l'intrigue (si on peut appeler ça une intrigue) à la jonction des deux parties. Je soupçonne le syndrome Da Vinci Code ("j'ai rien compris donc c'est forcément intelligent") d'être responsable d'une si bonne note des spectateurs.
Je viens de voir cette grande fresque Marvelesque. Très grand spectacle, effets spéciaux à couper le soufle.
Mais ou sont les bribes d'humour qui rendent les Marvel sympathiques, et surtout, ou est passé l'esprit pacifique du Wakanda?
Les scénaristes et les réalisateurs se sont vraiment perdu. On sent tellement fort les messages américains derrière cette looongue aventure: l'importance de la technologie, pour être un bon allié tu dois te soumettre.
C'est une vue tellement etriquée que ça en diminue le plaisir lors du visionnage!
Allez les gars de chez Marvel: vous nous avez habitué à mieux que ça. Les effets spéciaux et les gros budgets ne suffisent pas!
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I just saw this great Marvelesque fresco. Very great show, special effects to cut the breath.
But where are the bits of humor that make the Marvels sympathetic, and especially, where is the peaceful spirit of Wakanda?
The writers and directors have really lost their way. We feel so strongly the American messages behind this long adventure: the importance of technology, to be a good ally you must submit.
It's such a narrow view that it diminishes the pleasure of watching it!
Come on, guys from MArvel: you got us used to better than this. Special effects and big budgets are not enough!
« **A Quiet Place Part II** » est un très bon film d’horreur disposant d’une histoire bien stressante, d’une intrigue captivante et d’un développement astucieux. Le rythme est bien équilibré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est plutôt belle avec des couleurs chaudes. Les effets spéciaux sont excellents et l’animation des extraterrestres très réalistes. La bande originale vient parfaitement souligner l’ambiance et les moments de tensions de l’histoire. La distribution offre de très bonnes performances avec une excellente prestation offerte par **Millicent Simmonds**. Le réalisateur, **John Krasinski**, ne pouvant s’appuyer sur l’exposition verbale, est devenu un conteur visuel d’une efficacité impitoyable. Une suite de qualité qui offre un très bon moment de divertissement. À voir !